ONU: un quart de la population mondiale toujours privé d’eau potable
UN QUART DE LA POPULATION MONDIALE TOUJOURS PRIVÉ DE L’EAU POTABLE, SELON L’ONU
Malgré des progrès spectaculaires en vingt ans, un quart de la population mondiale est toujours privé d’eau potable, alors que le changement climatique et l’explosion urbaine menacent de plus en plus l’accès à cette ressource vitale, selon un nouveau rapport de l’ONU.
Malgré des progrès spectaculaires en vingt ans, un quart de la population mondiale est toujours privé d’eau potable, alors que le changement climatique et l’explosion urbaine menacent de plus en plus l’accès à cette ressource vitale, selon un nouveau rapport de l’Organisation des Nations unies (ONU).
Réalisé par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque mondiale (BM), le rapport de l’Organisation des Nations unies indique que les investissements dans l’accès à l’eau potable devraient être multipliés par quatre pour réaliser cet objectif de développement durable en 2030.
L’étude relève que les efforts pour améliorer l’approvisionnement des populations en eau potable se soldent par des progrès pour la santé publique et une baisse énorme de la mortalité infantile, notant que les deux milliards de personnes qui ont gagné l’accès à ce service vital depuis vingt ans ne font pas exception.
« Pour tous ceux qui n’ont plus à marcher des heures chaque jour pour rapporter une eau souvent impropre à la consommation, le retour sur investissement, en matière de santé et de productivité est trois fois supérieur aux dépenses dans les zones urbaines et six fois plus grand dans les régions rurales », affirme le nouveau rapport de l’Organisation des Nations unies.
Pourtant, fait observer l’étude, cette avancée si positive reste fragile, inégale et inéquitable, précisant que deux autres milliards de personnes, soit un quart de la population mondiale, sont toujours privés d’eau potable, avec des conséquences encore tragiques.
“Chaque année, un million et demi de personnes, surtout des nourrissons et des enfants, meurent des suites de maladies évitables causées par une eau insalubre”, déplore le nouveau rapport de l’Organisation des Nations unies.