vendredi, novembre 22, 2024
InternationalNational

L’Algérie réagit à la dernière résolution de l’ONU sur le Sahara

L’ALGÉRIE RÉAGIT À LA DERNIÈRE RÉSOLUTION DE L’ONU SUR LE SAHARA

Au lendemain de la décision prise par le Conseil de sécurité de l’ONU de proroger la mission de la Minurso (opération de maintien de la paix des Nations unies au Sahara occidental), l’Algérie a rejeté catégoriquement cette résolution.




Dans sa résolution 2654 adoptée jeudi dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU a prorogé d’une année le mandat de la Minurso tout en demandant aux parties concernées, le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie de coopérer avec l’Envoyé spécial du SG de l’ONU.

Réagissant à cette décision, la diplomatie algérienne a exprimé ses regrets, regrettant que le texte « n’ait pas soutenu les efforts de l’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, en vue de faire avancer ce dossier. »

« L’examen par le Conseil de sécurité du rapport du Secrétaire général des Nations Unies qui inclut des vues de son Envoyé personnel pour le Sahara occidental offrait au Conseil une précieuse occasion de peser sur la situation dans le sens de la promotion effective de la décolonisation du territoire, à travers l’exercice par son peuple de son droit imprescriptible à l’autodétermination », a précisé la diplomatie algérienne dans son communiqué.




Et la diplomatie algérienne d’ajouter que « la résolution 2654 adoptée le 27 octobre 2022 résulte, comme ses devancières depuis la remise en cause par la puissance occupante de ses engagements envers le plan de règlement porté par la résolution n° 690 (1991), d’un exercice laborieux de rédaction dépourvu de la volonté d’orienter et de stimuler des efforts destinés à préserver la nature de la question du Sahara occidental et à lui appliquer scrupuleusement la doctrine et les bonnes pratiques des Nations Unies en matière de décolonisation ».

Alger dit constater « avec regret un risque sérieux de dénaturation et d’érosion du processus qui serait préjudiciable à la paix, à la stabilité et à la sécurité régionales. »