vendredi, novembre 22, 2024
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Une étudiante marocaine fait condamner l’Université de Montpellier

UNE ÉTUDIANTE MAROCAINE FAIT CONDAMNER L’UNIVERSITÉ DE MONTPELLIER

Une étudiante marocaine n’a pas été acceptée en Master à l’Université de Montpellier. Saisi, le tribunal administratif de la ville a condamné l’établissement à inscrire la Marocaine et à la dédommager à hauteur de 500 euros.




L’Université de Montpellier a refusé d’inscrire la Marocaine qui est pourtant arrivée à la 3ème place aux examens finaux.

« Elle s’est vue proposer de se réinscrire en licence dans le même cursus que l’an dernier », précise France 3 Montpellier.

La jeune étudiante a saisi le tribunal administratif de la ville qui a sommé l’Université de Montpellier de l’inscrire et de la dédommager.

D’autres étudiants non-acceptés en Master par les facultés de droit et de sciences ont également saisi le tribunal administratif de Montpellier.

« Le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier est fier d’annoncer que les 6 étudiantes et étudiants qui ont attaqué l’Université de Montpellier ont gagné intégralement leur procès », a indiqué le syndicat étudiant montpelliérain, le SCUM, qui n’a cessé de dénoncer cette pratique.




Et le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier d’ajouter : « À la suite de l’audience qui s’est déroulée mercredi 26 octobre, les 6 étudiants doivent être inscrits sous 7 jours, et l’université doit leur payer la somme de 500 euros chacun au titre de L761-1 du Code de justice administrative ».

L’université a été condamnée pour « sélection illégale en Master ».

Pour le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier, cette nouvelle victoire contre l’Université de Montpellier « s’ajoute à celle obtenue dans l’autre université de la ville, l’université Paul Valéry, où le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier a fait inscrire 83% des étudiants refusés en Master suite à une forte mobilisation ».

En tout, l’action du Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier a permis l’inscription de 31 personnes à Paul-Valéry et de 6 personnes à l’Université de Montpellier.