Étudiant tué à Tanger: voici comment la police a retrouvé la meurtrière
ÉTUDIANT TUÉ À TANGER : VOICI COMMENT LA POLICE A RETROUVÉ LA MEURTRIÈRE
L’enquête sur le jeune étudiant retrouvé mort début novembre à son domicile à Tanger, suit son cours. La principale suspecte a été identifiée. Voici comment.
Au début de l’enquête, les services de police chargés de l’affaire ont commencé par identifier des proches et amis du jeune étudiant qui avaient l’habitude de lui rendre visite.
Ils ont ensuite interrogé les concierges de l’immeuble puis demandé à visionner les vidéos des caméras de surveillance du bâtiment qui se sont avérées être en panne, rapporte Al Akhbar, précisant que toutes ces tentatives des enquêteurs se sont révélées infructueuses.
Les agents ont décidé d’analyser la liste des appels téléphoniques reçus par le jeune étudiant le jour du meurtre, après avoir constaté la disparition, dans son appartement, de son téléphone et de son ordinateur.
C’est ainsi qu’ils ont découvert que la victime a reçu un appel anonyme sur WhatsApp avant son décès.
Cette piste les conduit chez un serveur de café habitant la ville de Martil, interrogé, a nié tout lien avec l’affaire.
Le serveur de café a identifié par la suite la principale accusée, une jeune fille de 17 ans, qui était sur la photo de profil du numéro anonyme.
Les enquêteurs ont interpelé la jeune fille de 17 ans qui a avoué le meurtre après avoir subi un interrogatoire.
Elle aurait fait la connaissance de l’étudiant sur les réseaux sociaux et ce dernier a décidé de la rencontrer physiquement, lui donnant rendez-vous dans son appartement.
Selon la version de l’accusée, le jeune homme aurait tenté d’abuser d’elle pendant qu’ils préparaient le déjeuner ensemble.
C’est alors qu’elle l’aurait poignardé avec un couteau pour se défendre, avant de prendre la fuite, emportant avec elle le téléphone et l’ordinateur de la victime.
Le serveur, proche de l’accusée, s’est ensuite rendu dans l’appartement pour faire disparaître l’arme du crime qui a fini par être retrouvée après les aveux.