vendredi, avril 19, 2024
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Voici pourquoi le chef de l’ONU est au Maroc

VOICI LES EXPLICATIONS DE LA PRÉSENCE D’ANTONIO GUTERRES AU MAROC

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, s’est rendu au Maroc cette semaine pour assister au 9ème forum de l’Alliance des civilisations à Fès avant d’être reçu par le Roi Mohammed VI au palais royal à Rabat. Voici les raisons qui expliquent le contexte de la présence d’Antonio Guterres au Maroc et sa rencontre avec le Roi Mohammed VI.




Le Maroc, s’est illustré ces dernières années par une dynamique agissante à deux niveaux autant dans la lutte contre le terrorisme que sur la promotion de la paix et du vivre ensemble.

Cette double casquette que le royaume porte lui confère une position unique et singulière dans le monde surtout qu’il est aussi une terre multi-confessionnelle et, le principal carrefour entre l’Europe et l’Afrique.

Dans un contexte mondial actuel fortement perturbé et trouble, le Secrétaire général de l’ONU s’est rendu au Maroc pour faire passer un message fort, celui de sa reconnaissance du modèle marocain et du leadership du Roi Mohammed VI dans la promotion des valeurs de tolérance, de dialogue et de compréhension, du vivre ensemble, et du respect entre différentes cultures, religions et civilisations.

C’est à ce sujet qu’il s’est félicité de l’adoption d’une déclaration forte et engageante, plus que jamais nécessaire dans ce contexte international actuel, mais a aussi loué la contribution constructive et constante du Royaume pour le maintien et la consolidation de la paix, le renforcement de la stabilité et la promotion du développement, notamment dans le continent africain. Antonio Guterres a tenu à être présent à Fès, parce qu’il est convaincu que les valeurs défendues par les Nations Unies se retrouvent totalement au Maroc.




Le royaume s’est distingué par l’adoption du Pacte de Marrakech sur la migration en 2018, l’organisation de la COP22 en plus d’être définitivement tourné vers les énergies vertes et soucieux du changement climatique, sa co-présidence du Forum Global contre le Terrorisme, tout en étant un pays prônant la tolérance, la coexistence et la paix.

Le Maroc est également un partenaire de l’ONU dans plusieurs conflits dans le monde, comme en Libye, en République Centrafricaine, au Sahel et au Moyen Orient.

Antonio Guterres a souligné en ce sens la contribution constructive et constante du Maroc pour le maintien et la consolidation de la paix, le renforcement de la stabilité et la promotion du développement, notamment dans son continent d’appartenance, en Afrique.

Naturellement, le Sahara a été abordé durant l’entretien entre le Roi Mohammed VI et Antonio Guterres, puisque ce dernier a pu constater le soutien du Maroc à ses efforts dans ce dossier pour trouver une solution durable basée sur le compromis, à savoir l’initiative d’autonomie, et dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.

Antonio Guterres a également pu voir le soutien du Maroc aux efforts de son Envoyé personnel, Staffan de Mistura, pour le processus politique et la mission onusienne d’observation du cessez-le-feu Minurso.




Cela s’est manifesté dans ses rapports équilibrés et sa bienveillance.

Par ailleurs, le sujet s’inscrit dans le cadre d’une dynamique internationale de soutien l’initiative marocaine d’autonomie où presque tous les pays arabes soutiennent l’intégrité territoriale du Maroc, la même chose pour les pays africains (dont près de la moitié ont ouvert des consulats au Sahara), en plus des États-Unis et plusieurs pays européens à l’instar dont l’ancienne puissance coloniale l’Espagne.

Et face au soutien international envers le Maroc et son intégrité territoriale, qui se base sur la légalité internationale et s’explique par le plein respect du royaume des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies, il y a de l’autre côté, deux autres acteurs de ce dossier, l’Algérie et son proxy le polisario qui persistent à rejeter les offres de paix, à défier les Nations Unies, entravent le travail de la Minurso, de Staffan de Mistura et rejettent le processus politique des tables rondes.