Fin de cavale pour le meurtrier présumé d’Aymen
FIN DE CAVALE POUR LE MEURTRIER PRÉSUMÉ D’AYMEN
En fuite depuis près de deux semaines, le conducteur de la voiture qui a percuté et tué Aymen, un adolescent de 14 ans le 14 décembre, rue de Barcelone, cité de la Mosson, après le match Maroc-France, a été arrêté ce mardi 27 décembre 2022.
Fin de cavale pour le conducteur soupçonné d’avoir tué le jeune Aymen lors des célébrations à Montpellier de la demi-finale du Mondial opposant le Royaume du Maroc à la France. Interrogé par Le Parisien, une source proche du dossier fait savoir que le chauffard a été interpellé en voiture ce mardi matin à 6 heures à la frontière espagnole. Il se cachait en Espagne, en Andalousie, chez des membres de sa famille éloignée. Dès lors, il était inscrit au fichier des personnes recherchées. Son placement sur écoute a permis aux enquêteurs de réussir à l’arrêter sur le chemin de retour en France.
Il espérait trouver en France du soutien logistique, ajoute la même source. Les faits se sont déroulés dans la soirée du 14 décembre. Une voiture a percuté un adolescent marocain de 14 ans sur une route longeant une ligne de tramway dans le quartier de la Paillade. Hospitalisé en réanimation avec un pronostic vital engagé, il a succombé à ses blessures, indiquait dans un communiqué le préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh. Le chauffard, lui, a pris la fuite, laissant son véhicule vide à 200 mètres des lieux du drame, au niveau de la résidence Jupiter, dans le quartier voisin de la Mosson.
Très éprouvée par la mort d’Aymen, sa famille avait diffusé un communiqué public pour appeler «au plus grand calme» alors que des tensions entre les communautés maghrébines et les communautés gitanes avaient éclaté dans plusieurs quartiers de la ville. Contacté par le média français suite à l’interpellation du chauffard, le grand frère d’Aymen a exprimé son soulagement et il a déclaré: «Il y a une partie de nous qui est morte mais on est soulagés qu’il ait été arrêté, et maintenant nous voulons que justice soit faite. Nous ne voulons pas de vengeance, nous voulons juste juste qu’il soit puni».