samedi, avril 27, 2024
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Hydrogène vert: Oman salue et s’intéresse à l’expérience du Maroc

HYDROGÈNE VERT: OMAN SALUE ET S’INTÉRESSE À L’EXPÉRIENCE MAROCAINE

LE MODÈLE DES ÉNERGIES RENOUVELABLES AU MAROC A ÉTÉ SALUÉ PAR LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DES ÉNERGIES RENOUVELABLES ET DE L’HYDROGÈNE AU MINISTÈRE DE L’ENERGIE ET DES MINES D’OMAN, ABDULAZIZ AL SHIDHAN.




L’expérience marocaine en matière d’énergies renouvelables a été de nouveau mentionnée comme un exemple à suivre, notamment dans la production de l’hydrogène vert.

Le responsable omanais a affirmé l’engagement d’Oman à coopérer avec le Maroc dans ce secteur et de communiquer encore plus avec Rabat à ce sujet.

Lors d’une conférence internationale organisée lundi dans le but de promouvoir la feuille de route omanaise sur la neutralité carbone et l’investissement dans les énergies renouvelables, Abdulaziz Al Shidhan a souligné que le Maroc a établi une stratégie « claire » pour bénéficier de l’hydrogène vert et que sa proximité géographique avec l’Europe est un atout considérable pour la production et l’exportation de cette matière.

Le Maroc est un exemple puisqu’il figure parmi les 6 pays disposant de capacités importantes en matière de production et d’exportation de l’hydrogène vert et de ses dérivés, selon Conseil international de l’Energie (World Energy Council).




À noter que le Royaume a mis en place un modèle énergétique pour la production de l’hydrogène vert en se basant principalement sur les énergies renouvelable.

L’objectif est de réaliser les objectifs annoncés lors de la COP 21, qui visent l’augmentation de la part de des énergies renouvelables à 52% dans le mix énergétique du Maroc à l’horizon 2030.

Le Maroc a usé de sa position géographique stratégique et de son réseau portuaire méditerranéen et atlantique afin d’établir une feuille de route pour l’hydrogène vert et réaliser les objectifs envisagés à court terme et les ambitions à long terme.

Dans le but de développer graduellement l’hydrogène vert, la feuille de route prévoit à court terme (2020-2030) un usage local de ce dernier comme matière première industrielle, notamment par la production de l’ammoniaque vert nécessaire à la production d’engrais et par l’exportation des dérivés de l’hydrogène vert au profit de pays engagés dans la décarbonisation.