Sahara-ONU: position confortable pour le Maroc au Conseil de sécurité

SAHARA: LE MAROC DANS UNE POSITION ENCORE PLUS CONFORTABLE AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU

De nouveaux membres non permanents viennent de faire leur entrée au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies en ce début d’année. Un bon point pour le Royaume du Maroc, car ces pays sont connus pour leur position favorable au plan marocain d’autonomie au Sahara marocain.




Le Japon, Malte et la Suisse sont les nouveaux membres non permanents du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies depuis dimanche dernier.

D’ailleurs, rapporte le quotidien arabophone Assabah, c’est le Japon qui préside le Conseil de sécurité durant ce mois, mission qu’il a entamée mardi 3 janvier lors de la première réunion de l’instance exécutive de l’Organisation des Nations unies.

L’ambassadeur japonais à l’Organisation des Nations unies, Kimihiro Ishikane, devait présenter, lors de cette réunion, le programme de travail du Conseil de sécurité durant ce mois de janvier.

L’agence de presse japonaise, Kyodo, a précisé à cette occasion que le Japon présidait pour la 12ème fois le Conseil de sécurité depuis qu’il est devenu membre de l’Organisation des Nations unies en 1956.

Assabah ajoute que nombre d’analystes politiques s’accordent à dire que l’élection du Japon, de Malte et de la Suisse au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies va renforcer davantage la position du Royaume du Maroc au sein de cette instance, qui compte désormais une écrasante majorité de pays soutenant la marocanité du Sahara et le plan marocain d’autonomie.




Ainsi, en plus des membres permanents favorables à la position marocaine, comme les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, ou non permanents comme les Émirats arabes unis, le Gabon, il faut aussi compter sur le Japon qui soutient le plan marocain d’autonomie au Sahara comme unique solution pour régler ce différend artificiel.

Selon Naoufal Bouamri, spécialiste des questions sahariennes, questionné par Assabah, l’entrée de ces trois nouveaux pays au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies est un important acquis pour le Royaume du Maroc, car elle va servir la dynamique et l’orientation onusiennes basées sur la recherche d’une solution exclusivement politique au conflit du Sahara.

Et d’ajouter que le Japon a toujours refusé, lors des sommets nippo-africains, d’inviter les séparatistes du Polisario ou de les accueillir sur son sol.




D’ailleurs, lors du dernier sommet du genre, le Japon a vivement contesté et protesté contre l’invitation, à son insu, par la Tunisie du chef du groupe séparatiste armé qui se fait appel « Polisario ».

Le spécialiste des questions sahariennes Naoufal Bouamri a également rappelé que la Suisse et Malte ont déjà, par la voix de leurs ministres respectifs des Affaires étrangères, clairement soutenu le processus mené sous l’égide de l’Organisation des Nations unies pour résoudre, à travers une solution politique et pacifique, le différend artificiel créé autour du dossier du Sahara marocain.

De ce fait, l’avocat et militant politique a conclu que les voix de ces pays vont bien évidemment venir conforter celles déjà majoritaires au sein du Conseil de sécurité, qui soutiennent clairement le plan marocain d’autonomie au Sahara marocain, sous souveraineté marocaine.