mercredi, avril 24, 2024
InternationalNationalSociétésport

Soufiane El Bakkali critique la Fédération royale marocaine d’athlétisme

SOUFIANE EL BAKKALI CRITIQUE LA FÉDÉRATION ROYALE MAROCAINE D’ATHLÉTISME

L’athlète marocain Soufiane El Bakkali critique la Fédération royale marocaine d’athlétisme (FRMA) en attirant l’attention sur le manque d’efforts pour motiver les meilleurs athlètes du royaume du Maroc.




« Des plans ratés qui ne motivent pas les joueurs. […] », a écrit le champion olympique marocain en story Instagram.

Soufiane El Bakkali fait certainement référence aux récompenses que le Comité national olympique marocain (CNOM) prévoit d’attribuer aux athlètes marocains aux Jeux olympiques de Paris en 2024.

Soufiane El Bakkali, meilleur athlète masculin de l’année 2022 en Afrique, rejoint ainsi la longue liste d’athlètes anciens et actuels qui critiquent les autorités sportives marocaines et jugent les prix annoncés insatisfaisants voire démotivants.

Le Comité national olympique marocain a annoncé qu’il prévoit de verser aux médaillés d’or aux Jeux olympiques 2 millions de dirhams et aux médaillés d’argent 1,25 million de dirhams.

Quant aux médaillés de bronze, ils devraient recevoir 750 000 dirhams.

Sur Facebook, plusieurs ex-athlètes ont également exprimé leurs frustrations face à la mauvaise gestion des talents et des infrastructures sportives du royaume du Maroc.




Plusieurs ex-athlètes appellent la Fédération royale marocaine d’athlétisme a changé de politique et a donné la priorité aux athlètes marocains décorés.

La mauvaise gestion de l’Athlétisme a d’ailleurs poussé l’ancien préparateur physique du Wydad AC, Driss Ouajjou, à refuser de rejoindre la Fédération royale marocaine d’athlétisme, fait savoir le quotidien arabophone Assabah.

Driss Ouajjou aurait pointé un personnel technique inadéquat et des problèmes de dépistage.

« L’athlétisme marocain manque d’une vision et d’un projet cohérents », a déclaré un ex-athlète à Morocco World News sous couvert d’anonymat.

« Certains ne travaillent que pour leur intérêt personnel, et vous ne pouvez pas traiter un travail de coaching comme un travail administratif, vous avez besoin d’un projet et d’objectifs concrets. »