La résolution hostile au Maroc du Parlement européen, un “précédent dangereux”
LA RÉSOLUTION DU PARLEMENT EUROPÉEN, UN “PRÉCÉDENT DANGEREUX” QUI AFFECTE L’ESSENCE DES RELATIONS ENTRE LE MAROC ET CETTE INSTITUTION
La résolution émise par le Parlement européen (PE) à l’égard du Maroc constitue un “précédent dangereux” qui affecte l’essence des relations entre le Royaume et cette institution, a souligné Mohamed Hamza Boulahsen, professeur des relations internationales et des sciences politiques à la Faculté Polydisciplinaire d’Errachidia (FPE).
L’avenir de ces relations, qui ont toujours été caractérisées par la coopération et la coordination à travers un ensemble de mécanismes institutionnels, risque de ne plus être fondé sur la confiance mutuelle, a affirmé le professeur des relations internationales et des sciences politiques à la Faculté Polydisciplinaire d’Errachidia Mohamed Hamza Boulahsen dans une déclaration à l’agence de presse marocaine Maghreb Arabe Presse (MAP).
L’expert en relations internationales a estimé que de telles résolutions se situent “en dehors du contexte international et régional”, sachant que le monde s’oriente, durant cette période post-Corona et en raison de la guerre russo-ukrainienne, vers le renforcement des partenariats entre les pays et les organisations régionales.
Dans cette conjoncture, le Parlement européen tente de perturber les relations solides entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne (UE), en donnant la parole à certaines instances politiques qui ont été toujours obsédées par l’idée d’entraver le développement du Maroc et qui ne voient pas d’un bon œil les changements opérés dans la politique étrangère du Royaume, a poursuivi Mohamed Hamza Boulahsen.
L’expert en relations internationales fait observer que, par sa résolution non fondée sur le droit, “le Parlement européen a outrepassé ses pouvoirs et violé le droit international, en s’ingérant dans les affaires intérieures d’un État souverain, d’une part, et en mettant en doute l’indépendance de la justice marocaine, d’autre part”.
Mohamed Hamza Boulahsen a noté, dans le même cadre, que la décision prise par le Parlement marocain de reconsidérer ses relations avec le PE “peut être considérée comme une illustration de l’indépendance des pouvoirs” au Maroc, dans le cadre du respect de la Constitution de 2011.