Le caftan marocain bientôt référencé à l’UNESCO (Patrimoine culturel immatériel)
PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL DE L’UNESCO (ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ÉDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE): LE CAFTAN MAROCAIN BIENTÔT RÉFÉRENCÉ
Le Maroc vise à faire valoir son histoire et sa culture, en enregistrant le caftan marocain dans le Patrimoine culturel immatériel auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
L’annonce a été confirmée par le secrétaire général du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication (MJCC), Abdelilah Afifi, lors d’une rencontre organisée à Rabat, le 2 février, sous le thème « Art, tradition et savoir-faire du caftan », qui a connu la participation de nombreux officiels du pays.
Abdelilah Afifi a indiqué que la volonté du royaume d’inscrire le caftan dans son patrimoine vient suite à son inclusion dans la liste de l’héritage matériel et immatériel de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO) en 2022, afin de préserver la culture du royaume du Maroc.
« Le ministère de la Culture s’engage et collabore avec toutes les parties prenantes, pour préserver le caftan en tant que patrimoine national et artistique », a souligné Abdelilah Afifi, ajoutant que « des études ont été menées autour de cet habit, pour mettre en évidence ses dimensions culturelles et sociales et son caractère artisanal et artistique ».
Selon le secrétaire général du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, « les compétences et les connaissances associées au caftan ont également été documentées et enregistrées au format audiovisuel pour mettre en évidence ses particularités et le promouvoir à l’international ».
De son côté, le directeur du Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, Abdelaziz El Idrissi, a mis en lumière dans une présentation les caractéristiques des caftans régionaux du Maroc, notamment le caftan de Fès, de Tétouan, de Rabat, de Marrakech et d’Oujda.
D’autant plus qu’il a mis en avant l’histoire de cet habit traditionnel, partageant son évolution depuis le 12ème siècle, où il avait fait ses débuts à l’ère des Almohad, étant représentatif de la culture vestimentaire du pays depuis.