Covid-19 au Maroc: meilleure situation depuis le début de la pandémie
COVID-19 AU MAROC : LA SITUATION «EST LA MEILLEURE» DEPUIS LE DÉBUT DE LA PANDÉMIE
La situation épidémiologique actuelle au Maroc est la meilleure depuis le début de la pandémie de Covid-19, a annoncé, mardi, le ministère de la Santé et de la protection sociale.
Lors d’un point de presse consacré à la présentation du bilan de la situation épidémiologique pour le mois de janvier 2023, le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique du ministère, Mouad Mrabet a indiqué que la petite vague de propagation massive du virus SARS-CoV-2, qui a duré dix semaines, a été généralement marquée par un niveau moyen de propagation du nouveau coronavirus.
Le Maroc est entré, depuis quatre semaines, dans la cinquième période intérimaire, qui se caractérise actuellement par une très faible propagation des variants et des sous-lignages d’Omicron, notamment les sous variants BQ.1 et BA.2 et leurs sous-lignages, a-t-il relevé.
Depuis le début de l’année 2023 et jusqu’à présent, seuls 27 cas ont été admis dans les services de soins intensifs et de réanimation, dont seulement deux au cours des deux dernières semaines, a-t-il fait observer.
le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique du ministère, Mouad Mrabet, a précisé que les complications de covidose grave ont coûté la vie à deux personnes âgées durant les premières semaines de l’année en cours.
Au niveau national, «nous vivons une situation épidémiologique très confortable» dans les différentes régions, a assuré Mouad Mrabet, ajoutant que le système de surveillance continue de traquer les indicateurs épidémiologiques, notamment les variants en circulation dans le cadre de la veille génomique.
Après avoir souligné que malgré l’amélioration significative de la situation épidémiologique mondiale, le Covid-19 est toujours hautement mortel, par rapport aux autres maladies infectieuses respiratoires, le responsable a noté que la réticence à prendre le vaccin et la désinformation constituent deux obstacles supplémentaires face à la mise en œuvre d’interventions décisives dans le domaine de la santé publique.