jeudi, avril 25, 2024
InternationalNationalSociété

Affaire Pegasus: un spécialiste américain rejette les accusations visant le Maroc

AFFAIRE PEGASUS: UN RAPPORT REJETTE LES ACCUSATIONS VISANT LE MAROC

Le chercheur américain Jonathan Scott, spécialiste des logiciels d’espionnage, a promis de publier un rapport dans lequel il démonte les accusations qui sont portées contre le Royaume du Maroc dans l’affaire Pegasus.




Jonathan Scott, un spécialiste américain des logiciels malveillants et d’espionnage, va publier une contre-expertise qui réfute scientifiquement les accusations portées contre le Maroc dans l’affaire Pegasus.

Selon le journal arabophone Assabah, dans un tweet (voir-ci-dessous), Jonathan Scott a annoncé qu’il allait publier son « livre blanc très prochainement. Disculper le Maroc : l’affaire du logiciel espion d’Omar Radi. »

Son rapport intitulé « Le Maroc innocent dans l’affaire du prétendu espionnage contre Omar Radi » révélera des « vérités et des faits scientifiques qui ont été cachés dans une tentative de tronquer la réalité ».

Le gouvernement marocain a également exprimé sa surprise de voir certains médias français et Reporters sans frontières colporter certains mensonges (sans preuve) selon lesquels le Maroc aurait espionné les téléphones mobiles de certaines personnalités nationales et étrangères, et de hauts responsables au sein d’organisations internationales, par le biais du logiciel espion israélien Pegasus.

La société israélienne NSO Group qui a développé le logiciel a également nié avoir vendu son programme d’espionnage au Maroc.

Le rapport du spécialiste américain des logiciels malveillants et d’espionnage aidera à rétablir la vérité sur l’affaire Pegasus, qui a été exagérée par les médias français et les généraux algériens dans le but de ternir la réputation du Maroc.




Me Olivier Baratelli, l’avocat du Maroc en France, a rappelé que dès novembre 2021, la rumeur avait “dégonflé” après que le Premier ministre de l’époque, Jean Castex, avait déclaré à l’Assemblée nationale que le téléphone du président Emmanuel Macron n’a jamais été infecté, après l’avoir soumis aux services français qui l’avaient ausculté et constaté que l’appareil ne comprenait aucune trace d’un logiciel espion.

“Nous savions que c’était faux et, pourtant, en novembre, Le Monde et France Inter continuaient de colporter la rumeur, alors nous avons relancé cinq procédures en diffamation”, a ajouté l’avocat.

Pour étayer leurs thèses, certains journalistes avaient déposé plainte au même temps de la diffusion de l’information, une situation “ubuesque et incroyable”, a-t-il noté.

Il a fait savoir que cette plainte a été suivie par le parquet de Paris durant un peu plus d’une année.

“Nous avons rencontré la procureure, nous avons alimenté son dossier et nous avons démontré, preuves scientifiques à l’appui (fournies par un collège d’experts en informatique) qu’il était impossible pour le Maroc d’utiliser ce logiciel, si bien qu’au bout d’un an, cette procureure de la République a considéré effectivement que nous étions face à l’une des plus grandes manipulations médiatiques de tous les temps”, a-t-il enchaîné.