Maroc: démantèlement d’une cellule terroriste
BCIJ: DÉMANTÈLEMENT D’UNE CELLULE TERRORISTE QUI PROJETAIT D’ATTENTER À L’ORDRE PUBLIC AU MAROC
Sur la base d’informations précises émanant des services de la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST), le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a procédé, ce jeudi 9 mars 2023, au démantèlement d’une cellule terroriste composée de 3 membres âgés entre 19 et 28 ans.
Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a procédé, ce jeudi 9 mars 2023, au démantèlement d’une cellule terroriste composée de 3 membres.
Cette opération a eu lieu sur la base d’informations précises émanant des services de la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST).
Elle s’est déroulée simultanément à différents endroits à Souk Larbaâ, Tétouan et Larache.
Les personnes arrêtées sont âgées entre 19 et 28 ans. Elles sont soupçonnées de préparation d’actes terroristes visant à attenter dangereusement à l’ordre public, indique le Bureau central d’investigations judiciaires dans un communiqué.
Les perquisitions menées dans les domiciles des mis en cause ont permis la saisie d’armes blanches et de nombre de publications faisant l’apologie de l’organisation terroriste Daech, et incitant à la violence ainsi que d’autres retraçant les activités terroristes de groupes opérant au Sahel, sous la houlette de ladite organisation.
Également saisis: des équipements et supports informatiques qui seront soumis à une expertise technique. Les premiers éléments de l’enquête indiquent que les trois personnes arrêtées ont prêté allégeance à Daech (également orthographié Daesh) et entendaient exécuter une série de projets terroristes.
Les 3 membres de la cellule terroriste âgés entre 19 et 28 ans projetaient par la suite de quitter le Royaume du Maroc pour rejoindre les rangs de l’organisation au Sahel et ce, avec l’appui d’un membre actif de l’«État islamique» (une organisation terroriste politico-militaire aussi appelé Daech).
Les personnes qui ont été arrêtées ont été placées en garde à vue en attendant l’achèvement de l’enquête menée par le Bureau central d’investigations judiciaires sous la supervision du parquet en charge des affaires de terrorisme.