Burkina Faso-Marocains disparus: l’ambassade du Maroc s’active
MAROCAINS DISPARUS AU BURKINA FASO: L’AMBASSADE DU MAROC S’ACTIVE
L’ambassade du Maroc au Burkina Faso coordonne avec toutes les autorités compétentes au sujet de l’affaire des deux cyclistes marocains portés disparus depuis plusieurs jours, à la frontière entre avec le Niger.
Dans une déclaration à la MAP, la représentation a indiqué déployer des efforts inlassables avec les autorités de Ouagadougou, pour localiser les deux hommes ou s’assurer s’ils ont quitté le pays.
Les deux cyclistes, Abderrahmane Serhani et Driss Fatihi, n’ont pas donné de nouvelles depuis leur entrée au Burkina Faso en provenance de Côte d’Ivoire, en direction de la frontière vers le Niger.
L’un des deux a posté une vidéo sur sa page Facebook, le 29 mars dernier, en affirmant se diriger vers le Burkina Faso dont les parties Nord-Est sont prises, depuis 2015, dans une spirale de violences attribuées à des groupes armés terroristes liés à Al-Qaïda et à Daech.
L’Association des cyclistes touristiques de Souss-Massa a précédemment lancé un appel sur les réseaux sociaux, concernant la disparition des deux cyclistes.
Ces derniers ont quitté le Maroc le 19 janvier. Ils ont traversé le passage d’El Guerguerate au sud du pays, à bord de leurs vélos, vers la Mauritanie, puis vers d’autres pays africains.
Leur idée avait été de rallier La Mecque pour effectuer le grand pèlerinage (hajj). À la suite de la disparition, l’ambassade du Maroc au Burkina Faso indique être en contact permanent avec les membres des familles des cyclistes, comme elle a mis à leur disposition ainsi qu’à leurs proches le numéro de permanence suivant : +22606418080
Par ailleurs, la représentation diplomatique a souligné que le randonneur cycliste Youssef Bettaoui, se présentant comme un ami des deux disparus, s’est rendu mardi 25 avril courant à l’ambassade pour demander conseil à propos de son aventure en Afrique.
Il a reconnu les efforts déployés par toutes les ambassades du pays dans la zone du Sahel et d’Afrique de l’Ouest, y compris celle de Ouagadougou, en vue d’élucider le sort des deux nationaux.
L’initiative de ce randonneur a été hautement appréciée par les responsables diplomatiques, qui lui ont vivement recommandé, dans les circonstances actuelles, de surseoir à la poursuite de son trajet qui devait le conduire au Niger, au Tchad et au Soudan.
Jusque-là, les violences au Burkina Faso ont fait plus de 10 000 morts – civils et militaires – selon des ONG, et presque deux millions de personnes déplacées internes (PDI).