vendredi, avril 19, 2024
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Alès : un Marocain tue sa femme et sa belle-sœur

ALÈS : UN MAROCAIN TUE SA FEMME ET SA BELLE-SŒUR PUIS VA AU COMMISSARIAT POUR SE LIVRER À LA POLICE

Un individu âgé de 39 ans, originaire du Maroc, s’est présenté de lui-même à la police d’Alès pour avouer les meurtres de sa femme âgée de 26 ans et de sa belle-sœur de 39 ans. La jeune femme était mère d’un bébé de 10 mois. Suite à ces aveux, le mis en cause a été placé en détention provisoire après avoir été mis en examen.




Le conjoint de l’une des victimes du double féminicide perpétré vendredi près d’Alès a été mis en examen et placé en détention provisoire ce dimanche.

Cet individu âgé de 39 ans s’est présenté à la police et a avoué être l’auteur des meurtres de sa femme et de sa belle-soeur, sur fond de conflit lié à leur séparation.

Le parquet de Nîmes a repris l’enquête, initialement ouverte par celui d’Alès, et a ouvert une information judiciaire, fournissant des précisions sur le déroulement des faits survenus aux Salles-du-Gardon vendredi après-midi.

Une main courante avait été déposée par l’une des victimes

La victime, âgée de 26 ans et mariée depuis décembre 2020, avait décidé de se séparer de son mari il y a quelques mois et avait déposé une main courante en décembre pour signaler qu’elle quittait le domicile conjugal de Cavaillon (Vaucluse) par crainte que le père emmène l’enfant au Maroc, explique la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, dans un communiqué.




La jeune femme occupait le domicile près d’Alès depuis quelques jours seulement lorsque l’homme s’est violemment disputé avec sa belle-soeur de 39 ans, la poignardant mortellement. Il s’en est ensuite pris à son épouse en lui portant un coup à la gorge, causant sa mort.

Un contentieux avec sa belle-famille

Une esthéticienne présente sur les lieux de la tragédie a été forcée par l’individu à l’accompagner au commissariat d’Alès.

Pendant le trajet, l’homme a déclaré avoir des différends importants avec sa belle-famille, selon le communiqué du parquet.

L’enquête se concentrera sur la vérification de toutes les déclarations et arguments de l’individu.

En situation irrégulière, il avait été obligé de quitter le territoire national par les préfectures de la Drôme et du Vaucluse en 2019 et mai 2022, d’après la même source.

Aucune poursuite pénale pour violences conjugales n’était en cours et l’homme n’a pas d’antécédents judiciaires connus à cet égard en France.