mercredi, octobre 30, 2024
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Sahara marocain: le Polisario accuse l’Espagne de trahison

SAHARA MAROCAIN: LE POLISARIO ACCUSE L’ESPAGNE DE TRAHISON

Dans une interview accordée au quotidien Berria, le chef du groupe séparatiste armé qui se fait appeler « polisario » et aussi président de la pseudo « République arabe sahraouie démocratique (RASD) », Brahim Ghali, a commenté la décision de Pedro Sanchez de soutenir le plan marocain d’autonomie du Sahara.

Brahim Ghali a déclaré que cela n’aurait pas d’impact sur la résistance du peuple sahraoui, ni sur sa volonté de continuer à se battre jusqu’à ce qu’il atteigne ses objectifs.

Il n’a toujours pas digéré le changement de position de l’Espagne sur le Sahara marocain, le qualifiant même de « pire trahison que nous ayons connue de la part des gouvernements espagnols ».

Brahim Ghali pense qu’il doit y avoir une raison grave derrière ce revirement soudain de l’Espagne.

Il a comparé cela aux trahisons de 1975 et 1976, soulignant que l’Espagne avait une responsabilité morale, juridique et politique envers le peuple sahraoui.

Selon le chef du groupe séparatiste polisario, le revirement est probablement dû à un secret.

Selon le secrétaire général du Front Polisario, le revirement pourrait aussi être dû à un chantage contre le Président du gouvernement d’Espagne Pedro Sanchez ou bien contre son entourage.




Tout ça pour dire qu’il n’en sait rien du tout, ignorant tout de la diplomatie entre le Maroc et l’Espagne et leurs relations formelles dans le but de favoriser la coopération, la paix, la sécurité, le développement économique et culturel, et la protection des intérêts nationaux de chacun

Brahim Ghali espère que les Espagnols découvriront le « secret » derrière ce revirement et que la société civile et les forces politiques pourront exercer une influence et une pression pour corriger cette attitude et l’injustice qui s’est répétée trop souvent.

Malgré la douleur causée par ce changement de position, Brahim Ghali a assuré que cela n’affectera pas la détermination du peuple sahraoui à poursuivre sa lutte jusqu’à ce qu’il atteigne ses objectifs (un accès à l’océan l’Atlantique pour l’Algérie ndlr).

Le chef du groupe séparatiste armé qui se fait appeler « polisario » a également souligné dans son interview accordée au quotidien Berria que le changement de position n’était pas un changement complet d’avis et qu’il y avait encore des gens en Espagne qui étaient favorables à leur cause.