jeudi, mars 28, 2024
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TGV au Maroc : l’Espagne veut être de la partie

TGV AU MAROC : L’ESPAGNE VEUT ÊTRE DE LA PARTIE

Les entreprises espagnoles de construction ferroviaire et de génie civil voient une opportunité majeure dans les ambitieux projets d’investissement du Royaume du Maroc dans son réseau ferroviaire.

Avec une enveloppe de 35 milliards d’euros prévue pour l’amélioration des infrastructures, y compris la construction de nouvelles lignes à grande vitesse, ces entreprises espagnoles cherchent à tirer leur épingle du jeu.

Cependant, elles doivent faire face à une concurrence de taille, notamment de la part des entreprises françaises qui ont une longue expérience de partenariat avec le Maroc dans le domaine ferroviaire.

Pour s’imposer sur le marché marocain, les grands groupes espagnols du secteur s’organisent.

Ils envisagent de participer activement aux projets d’infrastructure en cours au Maroc, dans le but de renouveler l’infrastructure ferroviaire du pays et de construire de nouvelles lignes à grande vitesse.

Le gouvernement espagnol apporte son soutien à ces entreprises en les accompagnant dans leurs démarches de concurrence avec des acteurs français tels qu’Alstom, qui a réalisé la première ligne à grande vitesse reliant Tanger à Casablanca.

Lors d’une réunion entre l’Espagne et le Royaume du Maroc qui s’est tenue à Rabat, la ministre espagnole des Transports, Raquel Sánchez, a exprimé l’intérêt des grandes entreprises espagnoles à participer aux projets d’infrastructures en cours au Maroc.





La ministre espagnole des Transports, Raquel Sánchez, a souligné la volonté de l’Espagne d’être présente dans les nouveaux développements d’infrastructures, notamment dans les extensions du réseau ferroviaire à grande vitesse et du réseau aéroportuaire.

Cette déclaration a été suivie de la signature d’un mémorandum d’entente visant à renforcer la coopération dans les domaines du transport, en mettant l’accent sur le chemin de fer et ses infrastructures.

Le Maroc prévoit d’investir 34,7 milliards d’euros d’ici 2040 pour la construction de 1 100 kilomètres de nouvelles lignes à grande vitesse.

Ces nouvelles lignes relieront des villes telles que Kénitra, Casablanca, Marrakech, Agadir, Rabat et Oujda.

Actuellement, ces projets sont en phase d’étude et de planification.

D’ici 2025, le Royaume du Maroc a l’intention d’investir 2,14 milliards d’euros, dont une partie sera allouée à l’acquisition de 100 trains.

Les entreprises espagnoles déjà présentes sur le marché marocain, telles que Renfe et Adif, qui collaborent avec l’ONCF (Office National des Chemins de Fer du Maroc), ainsi que des acteurs tels qu’ALSA et Balearia, sont prêtes à participer activement à ces projets d’envergure.

Elles mettent en avant leur expertise et leur savoir-faire pour contribuer au développement du réseau ferroviaire marocain.

La langue espagnole de ces entreprises pourrait constituer un atout supplémentaire dans les négociations et les partenariats avec les acteurs marocains.