jeudi, avril 25, 2024
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Maroc : un MRE condamné pour un meurtre en Belgique

MAROC: LE BELGO-MAROCAIN MOUNIR KIOUH A %C3%A9T%C3%A9 CONDAMN%C3%A9 %C3%A0 15 ANS DE PRISON POUR UN MEURTRE COMMIS EN BELGIQUE

Près de deux décennies après le meurtre tragique de Théa, une fillette de deux ans à Namur, Mounir Kiouh, de nationalité belgo-marocaine, a été condamné à une peine de 15 ans de prison par les autorités marocaines. Après avoir été reconnu coupable en appel en Belgique, Mounir Kiouh a tenté de fuir la justice, espérant échapper aux conséquences de ses actes. Cependant, la justice marocaine a finalement répondu à l’appel lancé par la famille de la jeune victime, Théa.




Il s’est écoulé près de 20 ans depuis le meurtre tragique de Théa, une petite fille de deux ans à Namur.

Récemment, Mounir Kiouh, un Belgo-marocain, a été condamné à 15 ans de prison au Royaume du Maroc.

Après avoir été condamné en appel en Belgique, Mounir Kiouh avait pris la fuite dans l’espoir d’échapper à la justice.

Cependant, la famille de la victime a fait appel à la justice marocaine, qui a finalement répondu à leur demande de rendre justice à Théa.

La famille de Théa a exprimé un sentiment de « semi-soulagement » face à la sentence prononcée, comme le rapporte l’Avenir.

Ils ont tout mis en œuvre pour que justice soit rendue pour leur « rayon de soleil ».

Bien qu’ils aient pu voir le meurtrier de Théa condamné, leur satisfaction est tempérée par l’espoir que cette condamnation marque la fin d’une longue et douloureuse épreuve.

Le procès en appel au Maroc a été reporté à 17 reprises, prolongeant ainsi leur attente et leur douleur.

La mort tragique de Théa a profondément bouleversé la Belgique et au-delà.

Les faits se sont déroulés alors que la petite fille s’apprêtait à célébrer son anniversaire.




Sa mère, qui s’était brièvement absentée, avait confié Théa à son compagnon de l’époque, Mounir Kiouh.

Malheureusement, c’est dans cet appartement familial que Théa a subi les coups fatals infligés par Mounir Kiouh, entraînant son décès ultérieur à l’hôpital le 10 novembre 2005.

Bien que Mounir Kiouh ait été condamné en Belgique, il a fui au Maroc juste après son procès en appel, pensant être protégé par les lois marocaines qui interdisent l’extradition de leurs ressortissants.

Cependant, il a négligé de prendre en compte le fait que la législation marocaine prévoit également que tout citoyen ayant commis un crime à l’étranger peut être poursuivi sur le territoire marocain tant que le jugement n’est pas définitif.

Par conséquent, Mounir Kiouh a été arrêté et placé en détention préventive au Maroc.

Il dispose maintenant de 10 jours pour faire appel de cette décision.

Cette arrestation et la condamnation subséquente de Mounir Kiouh sont un soulagement pour la famille de Théa, qui a lutté pendant des années pour obtenir justice.

Cependant, le chemin vers la guérison complète reste encore long pour eux, et ils espèrent que ce jugement marquera enfin la fin de leur calvaire.