vendredi, novembre 22, 2024
Société

(Vidéos) Le délirant show de l’armée algérienne

(VIDÉOS) LE DÉLIRANT SHOW DE L’ARMÉE ALGÉRIENNE

Le décalage entre les discours guerriers et les exhibitions archaïques de l’armée algérienne

Le général Said Chengriha, patron de l’armée algérienne, prône la guerre de quatrième génération et affirme lutter contre les cyberattaques. Cependant, les récentes exhibitions de l’armée algérienne à l’académie militaire de Cherchell mettent en évidence un décalage alarmant entre ces discours guerriers et la réalité d’une armée incapable de faire face aux défis du XXIe siècle.

Des exhibitions archaïques
Malgré les aspirations déclarées à la modernisation, les exhibitions de l’armée algérienne témoignent d’un manque de cohésion et d’adaptation aux enjeux actuels. Ces spectacles martiaux désuets, où l’on assiste à des combats au corps-à-corps, à des muscles gonflés aux stéroïdes et à des torses nus enduits d’huile, sont dépassés et suscitent davantage de moqueries que de crainte chez l’ennemi. La prétendue « Algérie nouvelle » dirigée par le pouvoir politico-militaire du duo Abdelmadjid Tebboune-Said Chengriha semble ignorer les leçons des modèles nord-coréen et russe, dont les parades militaires sont caractérisées par la coordination, la synchronisation et la discipline exemplaires.

Un spectacle déconcertant
Les exhibitions militaires organisées ces dernières années en Algérie sont souvent burlesques et déroutantes. Les défilés pour la fête de l’indépendance ou les promotions militaires ont révélé un manque de rigueur et d’efficacité, donnant l’impression que l’armée algérienne est encore figée dans un autre âge. Alors que les conflits modernes se déroulent principalement grâce à l’intelligence artificielle et aux technologies de l’information, l’armée algérienne peine à s’adapter à cette réalité et continue de privilégier des démonstrations dépassées.

Le contraste avec les aspirations du général Chengriha
Le général Chengriha promeut la lutte contre les cyberattaques, soulignant l’importance de la guerre de quatrième génération. Cependant, les exhibitions archaïques de l’armée dénotent une incohérence flagrante entre les discours et les actions concrètes. L’armée algérienne se montre incapable de se moderniser et de relever les défis d’un conflit contemporain.

En bref…
L’armée algérienne, représentée par le duo Tebboune-Chengriha, semble réfractaire au changement et persiste dans des exhibitions militaires déconnectées des réalités du XXIe siècle. Le pouvoir politico-militaire en place aurait beaucoup à apprendre des modèles étrangers plus performants en matière de formation et de modernisation de leurs armées. Alors que le monde évolue vers des guerres technologiques, l’armée algérienne se doit de repenser ses stratégies et de se doter de compétences adaptées pour faire face aux défis contemporains.






Cette école, nommée d’après Houari Boumediene, le premier président putschiste du pays, est censée être le joyau de la formation militaire en Algérie. Le général Said Chengriha a même déclaré qu’elle était la pierre angulaire du système de formation de l’ANP.

La junte algérienne semble n’avoir rien retenu dessin modèle nord-coréen ou de ses alliés russes, qui sont au moins reconnus pour la formation irréprochable de leurs armées en matière de rigueur lors des parades militaires. Ces derniers nous offrent des démonstrations militaires où la coordination, la synchronisation et la discipline sont parfaitement maîtrisées.

Lors d’une démonstration chaotique, un groupe de commandos a défilé à moitié nu, avec une synchronisation douteuse, et a ensuite réalisé des mouvements de combat inspirés des arts martiaux, mettant en évidence une formation apparemment très dépassée.




Ce spectacle déplorable reflète une armée qui est restée coincée à une époque révolue, ignorant les avancées technologiques et scientifiques qui ont modifié la nature des conflits modernes, avec l’utilisation de drones, de missiles intelligents, etc.

Conscient de son retard par rapport à ses voisins à cet égard, Said Chengriha s’en est plaint indirectement lors d’une sortie le 1er janvier dernier. Il a déclaré : « Nos ennemis tentent maintenant de changer de tactique en utilisant l’espace cybernétique, les médias sociaux et des campagnes de désinformation pour miner le moral de nos forces et de notre peuple. Nous sommes prêts à contrecarrer toutes ces tentatives. »

Est-ce avec cette armée de « saltimbanques » que Said Chengriha compte faire face à la guerre de quatrième génération ?

Cependant, il est indéniable que la principale préoccupation du régime algérien, à travers toutes ces démonstrations musclées, est de mettre en avant les capacités anti-émeutes de l’armée algérienne. Ces manœuvres, initiées par l’armée de « saltimbanques », visent à effrayer et avertir tous ceux qui espèrent voir le mouvement populaire du Hirak reprendre du jour au lendemain. En effet, pour la junte algérienne, le véritable ennemi auquel l’armée algérienne doit faire face en priorité n’est autre que le peuple algérien.