mercredi, octobre 30, 2024
InternationalNationalsport

Boxe : colère après la victoire d’un Algérien contre une Marocaine

BOXE : COLÈRE APRÈS LA VICTOIRE D’UNE « ALGÉRIENNE » CONTRE UNE MAROCAINE

La victoire du boxeur transgenre algérien, Imane Khelif, sur la boxeuse marocaine Oumaïma Belahbib lors de la finale des moins de 66 kilos aux Jeux sportifs arabes en Algérie a suscité une vive réaction parmi les internautes marocains sur les réseaux sociaux.

Cette victoire a engendré une polémique importante, avec de nombreux internautes marocains exprimant leur indignation.

Ils se demandent pourquoi la Fédération royale marocaine de boxe (FRMB) a permis à Belahbib de participer à ce tournoi et de se retrouver face à un adversaire qu’ils considèrent comme étant « un homme ».

Le directeur technique national, Othmane Fadli, s’était opposé à la tenue de ce combat, mais sa position n’a pas été prise en compte par les organisateurs, selon une source bien informée au Comité national olympique marocain.

Cette source précise que la participation d’Imane Khelif a été autorisée en l’absence d’une décision finale du Tribunal arbitral du sport (TAS) et d’une décision officielle de l’IBA (Association internationale de boxe amateur).

Les regards sont maintenant tournés vers le Comité international olympique (CIO), qui aura le pouvoir de décider si la boxeuse transgenre pourra participer aux épreuves de qualification pour les Jeux olympiques de Paris 2024 à Dakar.

Le Comité national olympique marocain et la Fédération royale marocaine de boxe attendent avec impatience cette décision afin de prendre les mesures appropriées.

Quant au président de la Fédération royale marocaine de boxe, Jaouad Belhaj, il préfère ne pas se prononcer sur le sujet pour le moment, en attendant une décision officielle en concertation avec le Comité national olympique marocain.

Il convient de noter qu’Imane Khelif avait déjà été disqualifié en mars dernier par l’Association internationale de boxe amateur lors du championnat du monde de boxe féminine en raison de son non-respect des critères d’éligibilité, notamment en raison d’un taux élevé de testostérone dans son organisme.

Le boxeur transgenre algérien avait déclaré que « l’Algérie était victime d’un complot de certaines parties ».



À lire aussi :

(Vidéo) Une Algérienne disqualifiée accuse deux pays