jeudi, novembre 21, 2024
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Développement de la coalition africaine de l’Atlantique

L’ESPACE QUI REGROUPE LES 22 PAYS AFRICAINS DU LITTORAL ATLANTIQUE PREND DE PLUS EN PLUS DE VALEUR

Suite aux trois réunions qui ont eu lieu après sa création le mercredi 8 juin 2022 à Rabat, la coopération entre les 22 pays africains bordant l’océan Atlantique gagne en importance. En effet, lors de l’adoption de son « plan d’action » ce mercredi 12 juillet à Rabat, une feuille de route visant à renforcer son développement a été approuvée, ce qui contribue à sa valeur croissante.

À savoir que l’espace africain de l’Atlantique occupe une superficie de 5 millions de kilomètres carrés et représente, avec ses 22 pays, la moitié de la population de l’Afrique.

Après les trois réunions qui ont suivi sa création le mercredi 8 juin 2022 à Rabat, la zone regroupant les 22 pays africains du littoral atlantique prend de plus en plus de valeur.

Cela a été confirmé lors de l’adoption de son « plan d’action » ce mercredi 12 juillet à Rabat, qui constitue une feuille de route pour renforcer son développement.

La troisième session de cette initiative, présidée par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, s’est achevée ce mercredi.

Ce regroupement des 22 pays africains du littoral atlantique est né lors de la première réunion ministérielle des États africains de l’Atlantique, qui s’est tenue le mercredi 8 juin 2022 à Rabat.

La plupart des pays africains bordant l’océan Atlantique y ont participé, témoignant ainsi du résultat d’un travail diplomatique patient.

Parmi les 23 pays du continent ayant une ouverture sur l’océan Atlantique, 21 ont contribué à la création de cet espace, qui est en réalité la concrétisation d’une réflexion entamée il y a plus de 10 ans par le roi Mohammed 6.

Lors de la troisième session, qui a réuni 22 États du littoral atlantique, dont 12 représentés par leurs ministres des Affaires étrangères, il a été rappelé que la première réunion avait permis de prendre conscience des opportunités et des défis dans la région.

La deuxième phase a consisté à établir des structures, telles qu’un secrétariat général permanent à Rabat et trois commissions sectorielles (pour le Nigéria, la Guinée et le Cap-Vert).

Maintenant que les bases ont été posées, le travail va commencer à travers le plan d’action récemment adopté. Les pays membres sont appelés à associer leurs gouvernements et leurs départements sectoriels dans ce processus.

Trois étapes sont envisagées : la mobilisation des ministères de chaque État, des réunions sectorielles pour entamer un travail collectif et l’importance de parler d’une seule voix pour défendre les aspirations communes.

L’espace africain de l’Atlantique, riche en ressources et en opportunités, vise à promouvoir la paix, la prospérité, la lutte contre la piraterie, l’immigration clandestine, la pollution, le changement climatique, le développement des énergies renouvelables, du commerce et de l’économie.

Les pays africains ayant en commun l’océan Atlantique ont exprimé leur convergence de vues avec le Royaume du Maroc et ont salué le leadership du roi Mohammed VI dans le développement du continent.

Il est souligné que l’espace africain de l’Atlantique, qui couvre une superficie de 5 millions de kilomètres carrés et représente la moitié de la population africaine avec ses 22 pays, est une région pleine d’opportunités et représente l’avenir du continent.

Les observateurs estiment que, tandis que l’OTAN a structuré l’hémisphère nord de l’Atlantique, il reste encore beaucoup à faire dans la partie méridionale de cet océan.

Le Maroc et les pays africains jettent les bases d’une future structuration souhaitée pour le sud de l’Atlantique, et une réflexion similaire est en cours en Amérique du Sud.

À terme, on peut même rêver d’une alliance atlantique du Sud réunissant les pays africains et sud-américains.

Le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, a exhorté les membres de cette coalition africaine de l’Atlantique à se mettre au travail.