(Vidéo) 6 pays vont rejoindre les BRICS
(VIDÉO) 6 PAYS VONT REJOINDRE LES BRICS À PARTIR DU 01/01/2024
À compter du 1er janvier 2024, 6 nouveaux pays vont rejoindre les BRICS, le groupe qui se réunit depuis 2011 en sommets annuels : à savoir le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
L’annonce récente selon laquelle six nouveaux pays seront admis au sein du groupe BRICS à partir du 1er janvier 2024 a secoué la sphère diplomatique. Pourtant, cette révélation a été loin d’être accueillie de manière positive en Algérie. En effet, l’Algérie n’a pas été retenue pour rejoindre cette nouvelle extension. Un tel désaveu aurait normalement conduit un dirigeant à envisager sa démission, considérant l’ampleur du rejet infligé par les BRICS. C’est une humiliation diplomatique, surtout après avoir crié sur tous les toits que l’Algérie allait adhérer aux BRICS. Les médias officiels algériens ont aussi clamé cette « nouvelle ».
Des promesses de trop haute envergure
Le président Abdelmadjid Tebboune avait manifesté une confiance indéfectible en l’adhésion de l’Algérie à ce groupe, qui a pour objectif de représenter les nations du « Global South » – ces pays non occidentaux qui cherchent à contrebalancer l’influence des États-Unis, de l’Europe et de leurs alliés. Sa conviction était solidifiée par ses efforts pour plaider la cause de l’Algérie en Russie et en Chine. Dans une déclaration en Russie, il avait même prononcé une assertion plutôt énigmatique : « L’Algérie est à l’Afrique ce que la Chine est au monde. » Cette déclaration avait cependant été reçue avec perplexité, tant elle semblait dépourvue de sens. Il avait aussi déclaré, à travers une flatterie maladroite envers son homologue russe, qui était visiblement mal à l’aise, : «Poutine est un ami de l’humanité.» Même les alliés traditionnels de la Russie n’ont jamais été aussi loin.
Un chèque pétrolier et une ambition ébranlée
Dans la lignée de la pratique habituelle, le Président de la République algérienne démocratique et populaire, Abdelmadjid Tebboune, avait également promis une contribution financière substantielle, un chèque tiré des revenus pétroliers, à savoir un milliard et demi de dollars dans le but de faciliter l’adhésion algérienne. Cependant, cette stratégie qui consistait en quelque sorte à acheter son adhésion s’est avérée être un échec retentissant.
Les BRICS ont récemment révélé l’admission de l’Iran, de l’Argentine, de l’Égypte, de l’Éthiopie, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis dans le groupe à partir de janvier 2024. Cette annonce a mis en lumière l’exclusion de l’Algérie de cette extension. Les BRICS ont justifié leur décision en évaluant que l’Algérie ne possède pas le poids économique nécessaire – principalement un exportateur de gaz et de pétrole – (aucune diversification) et ne démontre pas une influence géopolitique significative. En effet, la diplomatie algérienne semble souvent se limiter à adopter des positions hostiles envers ses voisins, surtout marocains. Cependant, une capacité à générer des perturbations ne suffit pas à faire d’un pays un acteur majeur, encore moins un pays émergent.
Un défi diplomatique à surmonter
Dans un contexte démocratique, les citoyens algériens auraient légitimement le droit d’exiger des explications de la part du président Abdelmadjid Tebboune. Comment pourrait-il justifier cette exclusion, alors qu’il avait récemment clamé que l’Algérie était « une puissance mondiale dont le poids considérable était reconnu par le monde entier »? Cette déclaration contraste fortement avec la réalité actuelle, où des nations arabes et africaines ont été jugées comme ayant davantage de poids (économique, industriel, diplomatique, culturel, etc.) que cette « nouvelle Algérie ».
À noter que curieusement, c’est le président sud-africain Cyril Ramaphosa, allié de Abdelmadjid Tebboune dans des actions hostiles contre le Maroc, qui a officiellement annoncé cette « heureuse nouvelle » lors d’une conférence de presse conjointe des dirigeants des cinq nations actuellement membres du groupe BRICS (le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud).
Un président face à un revers majeur
Si la « République algérienne démocratique et populaire » était un pays fonctionnant dans la norme, le président Abdelmadjid Tebboune aurait probablement envisagé de présenter sa démission face à ce revers diplomatique cinglant et humiliant. Cependant, les spéculations sur ses réponses futures suggèrent qu’il pourrait blâmer les autres acteurs pour cette déconvenue. Cette tendance à rejeter la faute sur des tiers serait cohérente avec le mode opératoire habituel des dirigeants algériens. Il est possible qu’ils pointent du doigt la France, le Maroc (LA MAIN DU MAKHZEN), le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, les Juifs ou bien encore les francs-maçons, les accusant d’avoir orchestré un complot pour influencer les BRICS et les amener à rejeter la demande d’adhésion de l’Algérie.