vendredi, novembre 22, 2024
Faits diversNationalSociété

Maroc : peine de mort pour le tueur d’un policier à Casablanca

MAROC : PEINE DE MORT POUR LE TERRORISTE COUPABLE DU MEURTRE D’UN POLICIER À CASABLANCA

La chambre criminelle antiterroriste de première instance près la Cour d’appel de Rabat a prononcé des peines allant de 4 ans de prison ferme à la peine de mort à l’encontre des accusés dans l’affaire d’homicide avec mutilation du corps d’un policier lors de l’exercice de ses fonctions, à Casablanca.

L’accusé principal à ainsi été condamné à la peine capitale, tandis que deux autres ont écopé de la perpétuité. Huit autres personnes ont été condamnées à 5 ans de prison ferme et un dernier a écopé de 4 ans ferme.

Chacun selon les faits lui ayant été reprochés, les individus ont été reconnus coupables de «constitution d’une bande organisée en vue de planifier et de commettre des actes terroristes visant à porter gravement atteinte à l’ordre public, agression délibérée d’un agent lors de l’exercice de ses fonctions, meurtre avec préméditation et détention d’armes à feu et de munitions».

En coordination avec la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), la police judiciaire de Casablanca a annoncé, en mars dernier, l’interpellation de trois individus affiliés au groupe terroriste Daech. Il ont été soupçonnés de l’homicide volontaire, dans le cadre d’un projet terroriste dont a été victime un policier lors de l’exercice de ses fonctions.

Le directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), Cherkaoui Habboub, a précédemment indiqué, lors d’un point de presse, que les mis en cause se sont imprégnés de la pensée extrémiste, en adoptant le modus operandi et les tactiques du terrorisme individuel.

Le responsable avait alors souligné que les efforts conjoints des services de la Direction générale de la surveillance du territoire et de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) ont permis l’identification du premier suspect et de son arrestation à Casablanca. Deux autres suspects ont ensuite été interpellés, respectivement à Sidi Harazem près de Fès et à Casablanca.