France : interdiction des manifestations pro-palestiniennes

FRANCE : INTERDICTION DES MANIFESTATIONS PRO-PALESTINIENNES

Le Président français Emmanuel Macron, lors de son discours aux citoyens français (on précise, il a bien fait un discours aux marocains), a souligné l’importance de maintenir la stabilité publique et d’éviter la polarisation politique suite au déclenchement du conflit entre le mouvement palestinien Hamas et Israël. Emmanuel Macron a parlé du droit d’Israël à se défendre, mais il n’a jamais parlé des palestiniens qui ont le droit aussi de de défendre.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Moussa Darmanin, a donné des directives strictes aux préfets français, leur enjoignant d’interdire les manifestations en faveur de la Palestine, arguant qu’elles pourraient perturber l’ordre public. Il a également insisté sur le fait que l’organisation de ces manifestations interdites devait entraîner des arrestations. En outre, il a souligné l’obligation pour les préfets de signaler immédiatement toute infraction à caractère antisémite au procureur de la République, que ce soit des agressions physiques, des actes de vandalisme dans des lieux de culte, ou des discours incitant au terrorisme.

Ces mesures ainsi que les propos du président ont déclenché une vive controverse en France, largement médiatisée. Ce que fait le Président français est contraire aux valeurs démocratiques que la France revendique mais qu’elle n’applique plus chez-elle. On dirait qu’Emmanuel Macron revendique une guerre civilisationnelle. À noter qu’Israël porte aussi la responsabilité de son terrorisme d’État qui a violé la vie de civils palestiniens à de très nombreuses reprises, depuis des dizaines d’années.

Le Président Macron, tout en condamnant fermement « l’hostilité envers Israël », a averti que « l’antisémitisme a toujours été le prélude à d’autres formes de haine. Aujourd’hui, c’est dirigé contre les Juifs, mais demain ce sera contre les Chrétiens », tout en exprimant maladroitement des réflexions sur les musulmans, au nom des immigrés de France.

La France, qui classe le Hamas comme une « organisation terroriste », restreint les manifestations de soutien au peuple palestinien, alors qu’elles se déroulent sans incident dans d’autres parties du monde. Cela crée une contradiction supplémentaire dans la politique de protection des communautés en France, notamment entre la communauté juive et la communauté musulmane, cette dernière faisant face à plusieurs mesures restrictives, comme l’interdiction du port de l’abaya à l’école et d’autres restrictions quotidiennes affectant les musulmans en France.

À souligner qu’il existe des Français qui luttent contre la position du Président français concernant l’orientation de sa politique intérieure et l’orientation de sa politique extérieure.

Emmanuel Macron veut imposer à la société française un modèle politique qui a des tendances fondamentalement hostiles envers les immigrés, les musulmans en particulier, en les plaçant dans la catégorie de l’antisémitisme par tous les moyens.

Même être anti-sioniste est quasi criminalisé alors que c’est un droit d’être contre un mouvement politique. À rappeler que le sionisme est un mouvement national d’une partie du peuple juif visant à la formation d’un foyer national juif, et à l’autodétermination du peuple juif en Terre d’Israël, correspondant à la Terre sainte, à la région de Palestine.

Cette contradiction dans la politique française, qui porte atteinte aux droits de l’homme et à la liberté d’expression, affectera certainement (encore plus) les relations de la France avec d’autres pays. Empêcher les manifestations de soutien à la Palestine constitue une discrimination raciale dans le « Pays des Lumières ». La France n’est définitivement pas « le pays des Droits de l’Homme », elle est seulement « le pays de la Déclaration des Droits de l’Homme ». Mais n’oublions pas que cette politique macroniste et le fait d’un mouvement politique incarnée par Macron, elle n’est pas partagée par la plupart des français qui n’aiment pas leur président qui se fait huer à chaque sortie publique et qui a profondément et salement dégradé l’image de la France à l’international.