vendredi, novembre 22, 2024
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Le Maroc condamne le bombardement d’un hôpital à Gaza

Le Maroc condamne fermement le bombardement par les forces israéliennes d’un l’hôpital dans la bande de Gaza

Le Royaume du Maroc condamne fermement le bombardement par les forces israéliennes d’un hôpital dans la bande de Gaza, qui a fait des centaines de morts et de blessés, indique, ce mardi 17 octobre, le ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

Le Royaume du Maroc réitère son appel à ce que les civils soient protégés par toutes les parties et qu’ils ne soient pas pris pour cibles, précise le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Et le ministère des Affaires étrangères d’ajouter que le Royaume du Maroc, dont le Souverain, Sa Majesté le roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, préside le Comité Al-Qods, souligne l’urgence de fédérer les efforts de la communauté internationale pour mettre fin, au plus vite, aux hostilités, respecter le droit international humanitaire et œuvrer pour éviter que la région ne sombre dans une nouvelle escalade et de nouvelles tensions.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, se dit « horrifié ». Il était 19 heures (20 heures, heure de Paris), mardi 17 octobre, lorsqu’une frappe aérienne a touché l’enceinte d’un hôpital de la ville de Gaza. « De 200 à 300″ personnes sont mortes », a déclaré le ministère de la Santé du territoire palestinien, selon qui « des centaines de victimes se trouvent encore dans les décombres ».

En fin de journée, mardi 17 octobre, une explosion a détruit un hôpital dans la ville de Gaza. Les victimes se comptent par centaines, des centaines de victimes se trouvent encore dans les décombres.

Après le drame, les photos prises par les journalistes sur place montrent des dizaines de corps, couverts de draps blancs ou de bâches en plastique, jonchant le sol aux abords de l’hôpital. On y devine de nombreux cadavres d’enfants. D’autres clichés montrent des victimes, de tous âges, recouverts de poussières et blessés. Dans la cour de l’hôpital, des dizaines de carcasses de véhicules sont calcinées.

« Nous étions en train d’opérer dans l’hôpital, il y a eu une forte explosion et le plafond est tombé sur la salle d’opération. C’est un massacre », a déclaré le docteur Ghassan Abu Sittah, membre de Médecins sans frontières, dans un communiqué de l’ONG. L’Eglise épiscopale à Jérusalem, qui gère l’hôpital, a condamné une attaque « brutale » survenue »durant des frappes israéliennes », dénonçant un « crime contre l’humanité ».

Le Croissant-Rouge palestinien a, lui, dénoncé un « crime de guerre », qui a fait « des centaines » de victimes civiles. Parmi elles figurent « des femmes, des enfants, des membres du personnel de santé ».