lundi, juillet 1, 2024
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(Vidéos) L’Algérie expulse sournoisement des centaines de marocains

(VIDÉOS) L’ALGÉRIE EXPULSE SOURNOISEMENT DES CENTAINES DE MAROCAINS

Un rappel du crime de 1975 et l’expulsion manu militari de quelque 75.000 familles marocaines…

L’Algérie a récemment déclenché un plan visant à expulser un grand nombre de Marocains qui travaillent légalement sur son territoire en utilisant les frontières qu’elle partage avec la Tunisie. Les Marocains en question se retrouvent actuellement dans une situation difficile, bloqués à l’aéroport de Tunis-Carthage sur ordre du régime algérien, les empêchant ainsi de retourner à leur lieu de travail en Algérie. Cette situation est devenue un sujet brûlant, avec de plus en plus d’appels à l’expulsion des Marocains dans les discours et les médias soutenant le régime algérien.

Parmi ces Marocains, nombreux sont ceux qui travaillent en Algérie depuis plusieurs décennies, ayant établi des liens profonds avec le pays, y compris des biens et des familles. Cependant, ils ont été empêchés ces derniers jours, par les autorités tunisiennes, de regagner leur lieu de travail et de résidence en Algérie. Il est important de noter que ces ressortissants marocains se trouvaient en situation parfaitement régulière, la plupart d’entre eux revenaient de vacances en Tunisie ou devaient transiter par l’aéroport de Carthage en provenance d’autres pays, dont le Maroc. Cette situation a été exacerbée par la fermeture de l’espace aérien algérien au Maroc, ce qui a entraîné la suspension des vols directs entre les deux pays.

Actuellement, environ 400 Marocains, qui avaient suivi toutes les procédures nécessaires pour retourner en Algérie, sont bloqués à l’aéroport de Tunis-Carthage depuis plusieurs jours, sans accès à la nourriture. Les autorités tunisiennes ont répondu en leur demandant de contacter le consulat marocain pour résoudre leur situation, mais les Marocains sont confrontés à un véritable dilemme, car les autorités tunisiennes ont de facto exécuté les ordres du régime algérien en les empêchant de rejoindre leur lieu de travail en Algérie.

Bien que les autorités marocaines aient tenté de résoudre ce problème de manière diplomatique, les autorités tunisiennes ont finalement réagi sous la pression des informations relayées par les médias et les réseaux sociaux tunisiens et marocains. Ils ont qualifié la situation de « blocage » inamical voire de « détention » délibérée de citoyens marocains à l’aéroport de Tunis-Carthage. Un responsable du ministère tunisien des Affaires étrangères a reconnu que le blocage était dû au refus de l’Algérie d’accueillir ces voyageurs, ce qui a conduit à l’arrêt du processus d’enregistrement par la compagnie aérienne tunisienne (Tunisair).




Il semble que les autorités tunisiennes aient choisi de se plier aux demandes du régime algérien en empêchant ces Marocains de retourner légalement en Algérie, laissant entendre que l’Algérie est en train de procéder à une expulsion déguisée de Marocains de son territoire. Cette situation s’inscrit dans un contexte où l’attention internationale est portée sur le Proche-Orient.

Les autorités tunisiennes affirment avoir fait des efforts pour faciliter le départ de ces Marocains malgré le fait que certains aient dépassé la durée légale de leur séjour en Tunisie. Cependant, cela renforce l’idée que la Tunisie se soumet aux intérêts de l’Algérie, en particulier en ce qui concerne la gestion de ces Marocains, dont le transport vers l’Algérie devait être effectué par la compagnie aérienne tunisienne.

La Tunisie, sous la présidence de Kaïs Saied, semble déjà avoir montré sa soumission au régime algérien, notamment avec l’accueil inattendu du chef du groupe séparatiste armé qui se fait appeler « Polisario », Brahim Ghali, sur son territoire en août 2022.

Dans le contexte de cette nouvelle crise régionale déclenchée par l’Algérie, la Tunisie a dépêché Brahim Bouderbala, président de l’Assemblée tunisienne des représentants du peuple, à Alger pour tenter de résoudre le problème. Cependant, les responsables algériens ont affirmé que la sécurité de l’Algérie était également celle de la Tunisie, ce qui laisse entrevoir une influence majeure de l’Algérie sur la Tunisie. Le député algérien Elhouari Tigharsi avait même parlé de la Tunisie comme d’une « province algérienne ».

Il est important de noter que les médias algériens sont restés largement silencieux face à cette manœuvre du régime politico-militaire algérien, qui semble avoir été planifiée depuis longtemps par un gouvernement qui hait viscéralement le Maroc.