L’action militaire d’Israël à Gaza est illégale
L’ACTION MILITAIRE D’ISRAËL À GAZA EST ILLÉGALE
Selon les déclarations de Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens occupés et avocate spécialisée en droit international, l’intervention militaire d’Israël dans la bande de Gaza est illégale. Cette conclusion découle de l’observation selon laquelle l’utilisation de la force par Israël ne s’aligne pas sur les normes établies par le droit international. Bien qu’Israël ait invoqué l’article 51 de la Charte des Nations unies, qui traite du droit à légitime défense en cas d’agression armée, à l’encontre du peuple sous son occupation militaire, l’ONU considère cette justification comme invalide du point de vue légal.
Il est reconnu qu’Israël a le droit souverain de se protéger et de garantir la sécurité de ses citoyens. Cependant, l’usage de la force militaire contre un autre État est généralement autorisé seulement dans deux circonstances précises : en cas d’attaque ou de menace sérieuse émanant d’un autre État, et non d’un groupe armé affilié à cet État. Israël n’a jamais affirmé avoir été attaqué par l’État palestinien lui-même, mais plutôt qu’il était en conflit avec la branche armée du Hamas.
Un autre aspect souligné par Francesca Albanese repose sur la décision de la Cour internationale de Justice en 2004, qui stipule qu’Israël ne peut pas légitimement invoquer le droit à la légitime défense lorsque les menaces proviennent d’un territoire qu’il occupe.
Cette interdiction découle du fait qu’Israël impose un régime d’oppression et de répression à la population de ces territoires, ce qui, selon le droit international, donne le droit à cette population de résister à une occupation étrangère.
Il est important de souligner que la reconnaissance du droit de résistance à l’occupation n’implique pas une justification des actions du Hamas. Francesca Albanese souligne que les civils, qu’ils soient sous occupation ou non, ne devraient jamais être délibérément pris pour cible, que ce soit par des acteurs étatiques, des militaires ou des groupes armés.
Conformément au cadre du droit international, Francesca Albanese suggère qu’Israël aurait eu le droit de repousser l’attaque, d’arrêter ou de neutraliser ceux qui la perpétraient. Simultanément, Israël aurait dû solliciter l’assistance des Nations unies pour démilitariser le Hamas, en le considérant comme une cible militaire légitime, tout en réclamant une enquête impartiale pour traduire les responsables en justice. Ces démarches auraient été conformes aux principes du droit international.
Israël ne permet que le soutien inconditionnel.
La doctrine des États-Unis était « soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous.»
La doctrine d’Israël c’est « soit vous êtes avec nous, soit vous êtes antisémite.»