Achat de 168 trains : un constructeur coréen parmi les candidats
ACHAT DE 168 TRAINS : UN CONSTRUCTEUR CORÉEN PARMI LES CANDIDATS
Acquisition par l’Office national des chemins de fer de 168 trains : un constructeur coréen de matériel roulant ferroviaire parmi les candidats
Hyundai Rotem, une entreprise sud-coréenne spécialisée dans la fabrication de matériel roulant ferroviaire, a récemment fait part de son intention de participer activement à un appel d’offres lancé par l’Office national des chemins de fer. Cet appel d’offres vise l’acquisition de 168 trains, représentant une valeur totale estimée à 16 milliards de dirhams.
Selon les informations relayées par le média coréen The Guru, Hyundai Rotem, une filiale du groupe Hyundai Motor, s’est officiellement positionnée pour prendre part à cet appel d’offres majeur. Le processus d’attribution de ce contrat, dont la valeur globale atteint les 16 milliards de dirhams, devrait être finalisé avant la fin du mois de juillet de l’année en cours.
L’appel d’offres de l’Office national des chemins de fer a généré un intérêt considérable, avec la présélection de sept constructeurs majeurs. Ces constructeurs sont Hyundai Rotem (Corée du Sud), CAF (Espagne), Siemens Mobility (Allemagne), CRRC Group (Chine), Hitachi Rail STS (Japon-Italie), Alstom (France) et Talgo (filiale espagnole d’Alstom).
Il convient de souligner que sur les 168 trains envisagés par l’Office national des chemins de fer, 150 seront destinés à des applications spécifiques, notamment les lignes inter-villes à grande vitesse (40 trains), les lignes interurbaines de moyenne distance (60 trains) et les services suburbains (50 trains). Les 18 trains restants sont prévus pour être des trains à grande vitesse, opérant sur l’extension de la ligne grande vitesse reliant ultimement Kénitra à Marrakech. La première livraison de cette commande importante est programmée pour 2027, avec une date butoir en 2030.
Au-delà de l’acquisition des trains, l’appel d’offres de l’Office national des chemins de fer comprend également des dispositions relatives à la maintenance des véhicules. De plus, il ouvre la possibilité de développer des partenariats industriels, notamment en ce qui concerne l’assemblage local de trains et de sous-systèmes. Ces initiatives visent à répondre aux besoins tant du marché local qu’international avec de futures exportations.