La Tunisie provoque une fois de plus le Maroc
LA TUNISIE PROVOQUE UNE FOIS DE PLUS LE MAROC
La Tunisie a récemment provoqué une nouvelle tension avec le Maroc en invitant le groupe séparatiste armé qui se fait appeler » Front Polisario » (forme abrégée de l’espagnol Frente Popular de Liberación de Saguía el Hamra y Río de Oro) à participer à l’exposition internationale dédiée aux industries artisanales et aux métiers, organisée sur son territoire du 31 janvier au 4 février 2024.
Suite à cette invitation, le Polisario, représenté par sa pseudo « direction des industries artisanales et des métiers du ministère du Développement économique », est actuellement présent à l’exposition internationale de Safaqis qui se tient en Tunisie jusqu’au 4 février 2024.
Profitant de cette opportunité, la délégation du Polisario a saisi l’occasion pour exprimer publiquement le point de vue du mouvement séparatiste sur le conflit artificiel autour du Sahara occidental marocain. Cette démarche constitue une nouvelle provocation de la part de la Tunisie envers le Maroc, et ce, plus d’un an et demi après la crise diplomatique survenue entre les deux pays en raison de la participation du chef du Polisario, Brahim Ghali, à la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) en août 2022 à Tunis, entraînant le rappel des ambassadeurs respectifs.
Les autorités marocaines avaient alors dénoncé l’attitude de la Tunisie dans le cadre de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique comme étant négative et contraire aux intérêts supérieurs du Maroc, soulignant une hostilité évidente de la part de ce pays.
Les relations entre les deux voisins avaient déjà été mises à l’épreuve, et l’accueil chaleureux réservé à Brahim Ghali (arrivé dans un avion présidentiel algérien) par le président tunisien Kaïs Saïed en août 2022 avait été interprété comme une influence algérienne sur la politique étrangère tunisienne.
Certains y voyaient une stratégie visant à modifier la position de la Tunisie sur la question du Sahara marocain, bien que les autorités tunisiennes aient affirmé maintenir une position neutre sur ce territoire marocain revendiqué par le groupe séparatiste armé Polisario, soutenu (financièrement, militairement, diplomatiquement, etc.) par l’Algérie qui espère vainement avoir un accès à l’Atlantique et pour faire diversion par crainte d’une revendication du Sahara oriental marocain annexé par la France et offert à l’Algérie française.