Agadir : une touriste allemande entraîne la suspension de 130 taxis
AGADIR : UNE TOURISTE ALLEMANDE ENTRAÎNE LA SUSPENSION DE 130 TAXIS
La diffusion d’une vidéo par une touriste allemande, déplorant l’état dégradé du taxi qui l’a transportée depuis l’aéroport Al Massira d’Agadir jusqu’à son hôtel, a déclenché une série de mesures des autorités provinciales. Cette vidéo a mis en lumière la négligence persistante dans le secteur des taxis, ce qui a conduit à la suspension de 130 taxis, qu’ils soient grands ou petits.
Cette décision des autorités provinciales fait suite à un décret antérieur interdisant la circulation des véhicules de plus de 15 ans, y compris les grands taxis, à compter du 1ᵉʳ janvier 2024. Cependant, il est apparu que cette réglementation n’était pas respectée, comme l’illustre clairement la vidéo de la touriste allemande.
Cette situation a incité les autorités à prendre des mesures plus strictes, exigeant spécifiquement des chauffeurs de taxis que ceux possédant des véhicules de plus de dix ans en mauvais état renouvellent leur flotte, afin d’améliorer la qualité du transport pour les usagers.
Cette histoire rappelle l’histoire d’un YouTubeur britannique arnaqué par un conducteur de taxi pour un trajet depuis l’aéroport international de Marrakech Menara vers la ville qui a entrainé le retrait du permis de confiance du chauffeur de taxi et la mise en place de prix fixes bien déterminés (avec « publicité ») pour certains trajets.
Selon des sources bien informées du secteur, environ 130 taxis de première et deuxième catégorie, présentant un état déplorable, seront suspendus et se verront interdire de transporter des passagers dans le centre-ville. Les propriétaires de ces taxis devront se conformer aux exigences légales en se procurant de nouveaux véhicules répondant aux normes de sécurité et de confort requises.
Cependant, les professionnels du secteur expriment leurs préoccupations quant aux difficultés rencontrées pour renouveler leur flotte. Ils soulignent que cette mesure d’interdiction risque d’entraîner le chômage de 130 personnes, ce qui pourrait avoir des répercussions socio-économiques importantes dans la région.
Dans ce contexte, ils proposent que les autorités accordent des autorisations provisoires aux propriétaires ayant déjà entamé les démarches pour renouveler leur flotte et qu’elles examinent les cas individuellement avant de prendre des décisions d’interdiction définitive.