mercredi, octobre 30, 2024
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Maroc : les narcotrafiquants boycottent les acheteurs israéliens

LES NARCOTRAFIQUANTS MAROCAINS BOYCOTTENT LES ACHETEURS ISRAÉLIENS

Maroc : les trafiquants de haschisch mènent une campagne de boycott contre les acheteurs israéliens

La chaine publique israélienne N12 révèle un changement significatif dans le commerce du haschisch au Maroc, où les trafiquants ont décidé de cesser leurs approvisionnements aux contrebandiers israéliens en raison du nettoyage ethnique en cours à Gaza. Cette décision a déjà eu un impact financier considérable, les organisations criminelles ayant subi des pertes estimées à des dizaines de millions de shekels (la monnaie nationale de l’État d’Israël) ; la date exacte du début de ce boycott reste floue.

Le cannabis marocain jouit d’une réputation mondiale en tant que produit haut de gamme de qualité supérieure, représentant une industrie annuelle évaluée à plusieurs milliards de dollars. Cette substance est principalement cultivée et transformée en haschisch (résine de cannabis) dans la région du Rif, au nord du Maroc. Cette culture de cannabis est culturelle, sans mauvais jeu de mot, depuis des centaines d’années. La majeure partie du haschich est destinée au marché européen, avec seulement une petite fraction atteignant Israël, où la demande est particulièrement forte en raison de sa réputation de qualité supérieure.

Avant le début du conflit, le haschisch marocain était régulièrement introduit en contrebande en Israël par le biais de diverses organisations criminelles, impliquant des passeurs locaux, y compris certains étudiants de Yeshiva. Les trafiquants marocains refusent séormais de vendre du haschisch aux Israéliens, soit directement soit par le biais d’intermédiaires, en signe de solidarité envers les Palestiniens affectés par le conflit.

Un trafiquant marocain basé dans la région du Rif a confirmé l’existence de ce boycott à la chaîne israélienne, soulignant le sentiment croissant que continuer à vendre du haschisch aux Israéliens est moralement injustifiable alors que les Palestiniens endurent des souffrances et des conditions de vie inhumaines. Avant le conflit, les affaires avec les Israéliens étaient prospères, mais désormais, cette activité est désormais terminée.

Avant la guerre, nous faisions des affaires ici avec des Israéliens. Les contrebandiers et les trafiquants venaient sur place et gagnaient beaucoup d’argent. Maintenant, c’est fini», a le narcotrafiquant.