vendredi, novembre 22, 2024
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Maroc : 12 ans de prison pour le directeur d’une école à Tanger

MAROC : 12 ANS DE PRISON POUR LE DIRECTEUR D’UNE ÉCOLE À TANGER

Le propriétaire et directeur d’une école privée spécialisée dans les cours de soutien scolaire à Tanger a été jugé coupable de manière catégorique par la chambre criminelle près la cour d’appel de la ville rapporte le journal arabophone Al Akhbar dans son édition du vendredi 23 février. Sa condamnation à 12 ans de prison ferme découle des actes d’agress¡on seχuelle qu’il a commis sur des élèves mineures, un crime particulièrement odieux.

L’accusé a tenté de se défendre en niant les accusations portées contre lui, avançant même l’argument selon lequel sa propre épouse aurait manipulé les jeunes filles pour les inciter à le diffamer. Cependant, les preuves recueillies au cours de l’enquête ont exposé sa supercherie. Il ressort clairement des investigations que l’homme abusait de sa position d’autorité pour attirer les adolescentes dans sa demeure et leur infliger des sévices seχuels, profitant de l’absence de son épouse, également employée dans l’établissement.

La découverte de photographies compromettantes a mis fin à toute tentative de dissimulation de la part de l’accusé. Informée de ces agissements, son épouse a immédiatement porté plainte auprès des autorités compétentes, déclenchant ainsi une série de dénonciations de la part d’autres parents d’élèves. L’un des pères, en coordination avec un enseignant et la femme de l’accusé, a recueilli des preuves supplémentaires en enregistrant des conversations où ce dernier harcelait ouvertement une élève via l’application WhatsApp.

Les forces de l’ordre, mobilisées pour cette affaire, ont mené une enquête rigoureuse afin de vérifier l’authenticité des éléments recueillis. L’accusé a été confronté à la gravité de ses actes devant le procureur général du Roi, puis devant le juge d’instruction, malgré ses dénégations constantes. Finalement, la chambre criminelle près la cour d’appel de Tanger a rendu un verdict sans appel, condamnant l’homme à une peine de 12 ans de réclusion, en accord avec la sévérité requise par de tels crimes abominables (traite d’êtres humains et attentats à la pudeur avec v¡olences sur mineures).