Pedro Sánchez va proposer la reconnaissance de l’État Palestinien
PEDRO SÁNCHEZ ANNONCE QU’IL PROPOSERA LA RECONNAISSANCE DE L’ÉTAT PALESTINIEN
Le président du gouvernement espagnol et secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol, Pedro Sánchez, a annoncé samedi qu’il présentera une proposition pour que l’Espagne reconnaisse officiellement l’État Palestinien, affirmant que c’est la seule voie vers la paix et la sécurité régionales.
Dans une démarche politique audacieuse et courageuse pour un leader européen, le Premier ministre espagnol a déclaré samedi qu’il proposera au cours de son mandat la reconnaissance de l’État palestinien devant les Cortes Generales, arguant que c’est « la seule manière pour deux États de coexister pacifiquement et en toute sécurité ».
Lors d’un discours rendant hommage à l’ancien Premier ministre socialiste José Luis Rodríguez Zapatero, sous le thème « Droits, Démocratie, Liberté », à l’occasion du 20e anniversaire de la première victoire électorale de Zapatero, le leader socialiste a saisi l’occasion pour rappeler les valeurs défendues par son parti, le Parti socialiste ouvrier espagnol.
Parmi ces valeurs et ce que Pedro Sánchez a qualifié de « héritage » de José Luis Rodríguez Zapatero, figure le « respect du droit international ». Dans cette même perspective, le gouvernement espagnol a soutenu la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
Le chef du Parti Socialiste a souligné lors de son discours que l’héritage de José Luis Rodríguez Zapatero est « le même » que celui que le gouvernement défend actuellement en Ukraine et à Gaza.
Il a donc insisté sur « le respect du droit international par la Russie et Israël », tout en appelant à ce que l’aide humanitaire parvienne à Gaza, selon l’agence de presse espagnole Europa Press.
Pedro Sánchez a annoncé que pendant son mandat actuel, il proposera aux Cortes Generales « la reconnaissance de l’État palestinien ».
« Nous le ferons pour une cause juste et parce que c’est la seule façon pour deux États de vivre et de coexister en paix et en sécurité », a-t-il affirmé à propos d’Israël et de la Palestine.
Il s’agit là du premier pas d’un leader européen en faveur de la juste cause palestinienne, après que les dirigeants européens aient été critiqués pour leur attitude très hypocrite face au conflit en cours en Palestine, mené par Israël. En effet, ils hésitent encore à qualifier les actions commises de « crimes de guerre », contrairement à leur position affirmée à l’égard de la Russie et de l’Ukraine.
Dans son discours, le président du gouvernement espagnol et secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol a également remercié José Luis Rodríguez Zapatero pour la victoire électorale de 2004, soulignant que le Parti socialiste ouvrier espagnol est « un parti gagnant, grâce aussi à l’ancien président qui n’a jamais abandonné l’ambition de remporter des élections ».