lundi, novembre 25, 2024
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(Vidéo) Maroc : une MRE obtient le divorce à l’insu de son mari

(VIDÉO) MAROC : UNE MRE OBTIENT LE DIVORCE À L’INSU DE SON MARI

Un individu d’origine néerlandaise et irakienne, nommé Milan Chakir, s’est retrouvé au cœur d’une situation troublante impliquant sa femme, originaire du Maroc. Il accuse fermement cette dernière d’avoir manigancé la falsification de documents afin d’obtenir un divorce à son insu, devant le tribunal de première instance de Tétouan.

Dans ses déclarations au site Al3omk, Milan Chakir dépeint le choc qu’il a ressenti en découvrant le jugement de divorce, survenu à la demande de son épouse, sans qu’il n’ait été convoqué à aucune audience devant ledit tribunal marocain.

Pour ajouter à la complexité de la situation, Milan Chakir révèle qu’il a été représenté par un avocat dans cette affaire, bien qu’il n’ait jamais donné son consentement pour cela. Il souligne avec indignation que les données de son passeport et des autorités marocaines confirment qu’il n’a pas mis les pieds sur le sol marocain depuis plus de cinq ans.

En outre, il s’étonne du contenu d’une note rédigée par cet avocat, dans laquelle il aurait renoncé à tous ses droits, entraînant ainsi le prononcé du divorce par la juridiction marocaine, avant même l’achèvement de la procédure de divorce qu’il avait engagée contre son épouse aux Pays-Bas.

Milan Chakir raconte que cette saga a débuté après dix années de mariage, lorsque son épouse a initié une procédure de divorce aux Pays-Bas, où il avait mis plusieurs biens à son nom. Cependant, ce processus s’est trouvé retardé par les multiples changements d’avocat opérés par son épouse, jusqu’à ce qu’il soit surpris par un jugement de divorce rendu au Maroc sans son accord ni sa présence.

Le point culminant de son accusation réside dans la prétendue falsification de sa nationalité. En effet, Milan Chakir affirme que son épouse aurait présenté de faux documents le décrivant comme un citoyen marocain résidant à Kénitra, une adresse à laquelle le tribunal aurait prétendument envoyé une convocation. Il insiste sur le fait qu’il n’a jamais eu d’adresse au Maroc et dénonce le jugement de divorce qui le qualifie faussement de marocain.

Face à cette situation kafkaïenne, Milan Chakir a entamé une procédure judiciaire en portant plainte contre son épouse et l’avocat agissant à son insu pour falsification de documents officiels. Le tribunal a décidé de poursuivre l’avocat en liberté, tout en lui interdisant de quitter le territoire national.

Milan Chakir exprime son désarroi et sa quête de justice après avoir consacré plus d’un an et demi à plaider sa cause devant le tribunal de Tétouan, confronté à un jugement de divorce prononcé en l’espace de deux mois seulement. Il se dit profondément choqué par cette injustice et réclame instamment que justice soit rendue. Malgré plusieurs reports, une nouvelle audience est prévue pour le 16 mai.