vendredi, novembre 22, 2024
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Réseau autoroutier : le Maroc 2ème au niveau du continent africain

RÉSEAU AUTOROUTIER : LE MAROC 2ÈME AU NIVEAU DU CONTINENT AFRICAIN

Le Maroc se trouve en pole position dans le Maghreb avec un réseau autoroutier s’étendant sur 1 800 kilomètres, ce qui le place au deuxième rang continental après l’Afrique du Sud. Le pays ambitionne de franchir la barre des 3 000 kilomètres d’autoroutes d’ici à 2030.

Actuellement, le Maroc possède déjà 1 800 kilomètres d’autoroutes et ne prévoit pas de relâcher ses efforts dans le développement de cette infrastructure vitale. Cet objectif a été mis en lumière par Les Inspirations Eco lors d’une interview avec le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka. Parmi les projets majeurs figure la construction de la nouvelle autoroute reliant Casablanca à Rabat, qui s’étalera sur 60 kilomètres pour un coût total estimé à 5 milliards de dirhams.

En 2024, le ministère de l’Équipement et de l’Eau alloue une enveloppe budgétaire de plus de 13 milliards de dirhams pour le développement des infrastructures routières, afin de soutenir les stratégies nationales et sectorielles, notamment en prévision de la Coupe du monde de football de 2030.

Selon le ministre, les routes marocaines assurent actuellement 90 % des déplacements de personnes et 75 % du transport de marchandises. Pour poursuivre cette croissance, le pays s’appuie sur son Schéma national des infrastructures routières, établi jusqu’en 2040. Un exemple notable est l’extension de la route nationale N°1 sur 1 055 kilomètres entre Tiznit et Dakhla, nécessitant un investissement d’environ 8,8 milliards de dirhams.

D’autres initiatives comprennent la rocade Nord-Est et la voie express urbaine du Grand Agadir, inscrites dans le Programme de développement urbain d’Agadir 2020-2024, ainsi que la connectivité du Port Nador West Med au réseau autoroutier national via l’autoroute Fès-Oujda, avec un coût estimé à 7 milliards de dirhams.

Le ministère envisage également, en partenariat avec les régions, la modernisation du réseau routier et la construction de routes rurales, impliquant une mobilisation financière de plus de 15 milliards de dirhams.