Condoléances du roi Mohammed 6 au roi d’Arabie Saoudite
MESSAGE DE CONDOLÉANCES ET DE COMPASSION DU ROI MOHAMMED VI AU ROI D’ARABIE SAOUDITE
Le roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion au serviteur des Lieux Saints de l’Islam, le Roi Salmane Ben Abdelaziz Al-Saoud, souverain d’Arabie Saoudite, suite au décès de Son Altesse Royale le prince Badr Ben Abdel Mohsen Ben Abdelaziz Al-Saoud.
Le poète et prince saoudien Badr bin Abdul Mohsen est décédé à l’âge de 75 ans des suites d’une maladie.
Dans ce message de condoléances et de compassion, le Souverain affirme avoir appris avec une grande affliction la nouvelle du décès de Son Altesse Royale le prince Badr Ben Abdel Mohsen Ben Abdelaziz Al-Saoud, que Dieu l’ait en Sa Sainte miséricorde.
En cette triste circonstance, le roi Mohammed VI exprime au Serviteur des Lieux Saints, et à travers lui, à l’ensemble des membres de son illustre Famille Royale, Ses vives condoléances et Ses sincères sentiments de compassion, implorant le Très-Haut de leur Accorder patience et réconfort et d’Accueillir le défunt en Son vaste Paradis.
Son Altesse Royale le prince Badr Ben Abdel Mohsen Ben Abdelaziz Al-Saoud
Le poète et prince saoudien Badr bin Abdul Mohsen est décédé à l’âge de 75 ans des suites d’une maladie. Né à Riyad le 2 avril 1949, le prince Badr était bien plus qu’un membre de la royauté saoudienne ; il était également un poète éminent dont l’héritage littéraire a laissé une marque significative.
Sa poésie, empreinte de passion et de profondeur, explorait une multitude de thèmes, notamment l’amour, la fierté, l’élégie et la lamentation. À travers ses vers, il offrait une perspective éloquente et perspicace sur les réalités sociales et politiques du Royaume d’Arabie saoudite et du monde arabe dans son ensemble.
Le prince Badr bin Abdul Mohsen a reçu une reconnaissance officielle de son travail en 2019 lorsque le roi Salman bin Abdulaziz lui a remis la prestigieuse écharpe du roi Abdulaziz, une distinction honorifique pour son engagement envers la littérature et la culture.
Son parcours intellectuel a été profondément influencé par son père, dont la passion pour les sciences et la littérature a créé un environnement enrichissant au sein duquel le jeune Badr a grandi. La bibliothèque personnelle de son père, abondante en ouvrages savants, et les rencontres avec des intellectuels éminents ont nourri sa passion pour la littérature et la poésie dès son plus jeune âge.
Éduqué en Arabie saoudite, en Égypte, au Royaume-Uni et aux États-Unis, le prince Badr a bénéficié d’une formation académique diversifiée. Il a fréquenté des établissements prestigieux tels que l’école Queen Victoria à Alexandrie, en Égypte, et a achevé ses études secondaires à Riyad.
Pendant ses années d’études, le prince Badr a été guidé et inspiré par certains des plus grands poètes saoudiens de son époque, parmi lesquels Mohammed Al Abdullah Al Faisal, Khalid Al Faisal, Khalid bin Yazid, Mohammed bin Ahmed Al Sudairi et Abdul Rahman bin Musa’id bin Abdulaziz Al Saud.
En tant que poète, le prince Badr a collaboré avec de nombreux compositeurs et ses poèmes ont été mis en musique et chantés par des artistes de renom tels que Talal Maddah, Mohammed Abdo, Abadi Al Johar, Abdul Majeed Abdullah, Kazim Al Saher, Saber Al Rubai, Rashid Al Majed, et bien d’autres.
Parmi les œuvres poétiques les plus célèbres du prince Badr, on trouve « Ce que l’oiseau sculpte sur le palmier-dattier » (publié en 1989), « Un message d’un bédouin » (publié en 1990), « Peut-être un poème » (publié en 1996) et « Un éclat » (publié en 2010). Ces recueils témoignent de son talent incontestable et de son impact durable sur la littérature arabe contemporaine.