mardi, décembre 3, 2024
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Italie : 134 Fiat Topolino fabriquées au Maroc saisies par la douane

Italie : 134 Fiat Topolino fabriquées au Maroc saisies par la douane

Automobile : 134 Fiat Topolino, fabriquées par Stellantis au Maroc, ont été saisies par la douane italienne

La douane italienne a intercepté une cargaison de 134 Fiat Topolino électriques, arrivées du Maroc via un navire de fret. Selon les agents douaniers, les stickers du drapeau italien présents sur ces mini-voitures fabriquées à l’usine de Kénitra du groupe automobile multinational italo-franco-américain Stellantis pourraient porter à confusion concernant leur véritable origine.

Les douaniers du port de Livourne, une ville côtière de Toscane, ont saisi cette cargaison de Fiat Topolino et Fiat Topolino Dolcevitas en provenance du Maroc.

Les douaniers estiment que les stickers du drapeau italien sur ces véhicules sont susceptibles de tromper les consommateurs quant à l’origine réelle du produit. Ils affirment qu’il s’agit d’un « délit présumé de vente de produits industriels avec des indications fausses », une infraction réprimée par l’article 517 du code pénal italien. Les voitures sont actuellement gardées sous contrôle judiciaire au terminal Leonardo Da Vinci et à la compagnie de dockers du port de Livourne, en attendant les résultats d’une enquête menée par les autorités italiennes.

Le groupe italo-franco-américain Stellantis a réagi à cette annonce par un communiqué où elle affirme que depuis le début elle a clairement indiqué que ces véhicules étaient fabriqués à son site au Maroc. Selon le constructeur, le drapeau italien était simplement un signe de l’origine de la marque du constructeur automobile italien Fiat. Pour résoudre ce problème, Stellantis a décidé de retirer les petits autocollants des véhicules saisis, sous réserve de l’autorisation des autorités.

Cette saisie survient un mois après un incident similaire. En effet, Stellantis avait voulu donner le nom « Milano » à l’un de ses modèles Alfa Romeo fabriqués en Pologne, mais avait dû faire face au refus du ministre italien de l’Industrie et du Commerce, Adolfo Urso. Le constructeur avait finalement rebaptisé le modèle « Junior ».