France : des services sécuritaires marocains aux JO 2024 à Paris
France : des services sécuritaires marocains aux JO 2024 à Paris
France : une délégation des services sécuritaires marocains à Paris pour renforcer la sécurité des Jeux Olympiques de 2024
Sécurisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 : contribution des services sécuritaires marocains
Une délégation des services sécuritaires marocains est arrivée à Paris en début de semaine pour renforcer la sécurité des Jeux Olympiques de 2024. Composée d’experts en explosifs, d’officiers de liaison et de communication, ainsi que de spécialistes en analyse et traitement de l’information, cette équipe a pour mission de contrer les menaces terroristes qui pèsent sur Paris pendant l’événement.
Contexte et préoccupations sécuritaires
Quelques jours avant l’ouverture officielle des Jeux Olympiques, prévue du 26 juillet au 11 août, la menace d’actes terroristes reste élevée. Le quotidien arabophone Assabah rapporte que les autorités françaises craignent particulièrement des attaques perpétrées par Daesh lors de la cérémonie d’ouverture.
Cette menace est perçue comme un cauchemar par les différents services de sécurité, au point qu’une relocalisation de la cérémonie d’ouverture, initialement prévue sur les quais de la Seine, vers le Stade de Saint-Denis, a été envisagée. Bien que le président Emmanuel Macron ait assuré que cette cérémonie serait un moment de beauté et de célébration du sport, les inquiétudes persistent parmi les services de sécurité français et européens.
Collaboration internationale pour la sécurité
Face à ces menaces, les autorités françaises ont sollicité l’aide de plusieurs nations, dont le Maroc, pour renforcer la sécurité et prévenir d’éventuelles attaques terroristes. Cette coopération vise à protéger les millions de visiteurs attendus à Paris pour les Jeux Olympiques.
Les membres des équipes sécuritaires marocaines, désignés par Abdellatif Hammouchi, directeur général de la DGSN-DGST, sont arrivés à Paris suite à un accord avec les services de sécurité français. Leur mission inclut la sécurisation des sites olympiques, des stades et des salles de sport, ainsi que des zones autour de la Seine, où se tiendra la cérémonie d’ouverture.
Composition et expertise de la délégation marocaine
La délégation marocaine comprend :
– Des experts en explosifs : chargés de détecter et neutraliser toute menace explosive.
– Des analystes de l’information : spécialisés dans le traitement et l’interprétation des données de renseignement.
– Des officiers de liaison et de communication : responsables de la coordination avec les services de sécurité français.
– Des spécialistes de la sécurité des sites sportifs : assurant la protection des installations olympiques.
– Des experts en organisation de manifestations sportives : garantissant le bon déroulement des événements.
Renforcement de la coopération franco-marocaine
Ce déploiement fait suite à une visite de travail en France effectuée en juin dernier par Abdellatif Hammouchi, l’actuel directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale (la police marocaine) ainsi que directeur de la Direction générale de la surveillance du territoire marocain (le service de renseignement intérieur du Maroc, chargé officiellement de la sécurité territoriale). Lors de cette visite, des discussions ont eu lieu avec différents responsables sécuritaires français, visant à renforcer le partenariat et la coopération bilatérale dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée. Des accords ont été conclus pour améliorer la coordination et l’échange de renseignements sur les menaces émanant des organisations extrémistes et des réseaux criminels transnationaux.
En bref…
L’implication des services sécuritaires marocains dans la sécurisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 témoigne de l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme. Leur expertise et leur collaboration avec les autorités françaises sont essentielles pour assurer la sécurité de cet événement mondial, malgré les menaces persistantes.
À lire aussi :