Des inquiétudes sur le taux de remplissage des barrages au Maroc
Des inquiétudes sur le taux de remplissage des barrages au Maroc
Un taux de remplissage en déclin: une crise hydrique imminente au Maroc
Le taux de remplissage des barrages au Maroc poursuit une baisse inquiétante, aggravant une crise hydrique persistante malgré les efforts gouvernementaux. Les chiffres actuels, alarmants, témoignent de la gravité de la situation.
Un constat alarmant
En seulement quatre jours, les barrages marocains ont enregistré une diminution de 0,13 % de leur volume total. Au 23 juillet, le taux de remplissage n’était que de 29,14 %, représentant 4,697 milliards de mètres cubes, comparé à 29,91 % à la même période l’année précédente.
Une lueur d’espoir dans le bassin de l’Oum Er-Rbia
Malgré ce tableau sombre, une lueur d’espoir se dessine : le bassin de l’Oum Er-Rbia a vu son taux de remplissage augmenter de 0,6 % en quatre jours. Bien que ce soit un signe positif, il demeure insuffisant pour inverser la tendance générale.
Disparités régionales marquées
Les taux de remplissage des barrages varient considérablement selon les régions. Le bassin du Loukkos affiche le taux le plus élevé à l’échelle nationale avec 56,97 %, suivi par le bassin du Sebou à 46,54 %, celui du Tensift à 45,78 %, et celui de l’Abid à 31,86 %. En revanche, d’autres bassins montrent des taux inférieurs à 30 %, tels que les bassins de Ziz-Kir-Ghris (25,22 %), de la Moulouya (21,74 %), de Draa-Oued Noun (12,88 %), et de Souss-Massa (12,33 %).
Inquiétudes des experts
Lahcen Rabah, spécialiste des ressources hydriques, exprime son inquiétude quant à la baisse continue des niveaux des barrages. Il souligne l’importance cruciale des barrages pour la gestion de la crise hydrique et pour divers secteurs économiques. Des mesures urgentes et immédiates sont nécessaires pour éviter une aggravation de la crise. La maintenance des infrastructures, une gestion durable des ressources en eau et la sensibilisation du public sont des priorités absolues.
Implication royale
Le roi Mohammed VI a émis des directives claires pour combattre la crise hydrique. Tout retard dans la mise en œuvre des solutions pourrait entraîner des conséquences économiques et sociales désastreuses. La gestion proactive et la mobilisation des ressources sont essentielles pour atténuer les impacts de cette crise.
En bref…
Le Maroc est à un carrefour critique dans la gestion de ses ressources hydriques. La mobilisation collective, le leadership éclairé et des actions concrètes sont indispensables pour surmonter les défis actuels et assurer une gestion durable de l’eau pour les générations futures.
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