Un label «Morocco handmade» («Maroc fait main») pour l’artisanat

Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat du Maroc a lancé un appel à candidature pour sélectionner les organismes qui seront responsables de l’audit technique et de la certification des produits artisanaux dans le cadre du label « Maroc Fait Main » (« Morocco handmade »). Cette initiative, qui concerne 600 unités de production à travers le pays, vise à améliorer la visibilité des produits artisanaux marocains sur les marchés nationaux et internationaux, tout en renforçant les standards de qualité et d’authenticité.

Selon une information publiée par le quotidien Les Inspirations Eco, le Maroc s’apprête à lancer une nouvelle vague de certification pour le label national « Maroc Fait Main ». Ce label, conçu comme un symbole de qualité et d’authenticité, constitue un élément central d’une initiative ambitieuse pilotée par le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire. L’objectif de cette démarche est de rehausser les standards de l’artisanat marocain tout en préservant et en valorisant le riche patrimoine culturel du pays.

Le processus de certification, qui se déroulera sous la forme d’un appel d’offres international, vise à sélectionner les organismes qualifiés pour réaliser les audits techniques et accorder la certification conformément aux règlements stricts du label « Maroc Fait Main ». L’attribution de ces appels d’offres est prévue pour le 8 octobre prochain.

Pour assurer une évaluation rigoureuse et adaptée à la diversité des spécialités artisanales, le processus de certification a été divisé en quatre lots distincts. Ces lots couvrent l’ensemble des 12 régions du Royaume du Maroc et sont répartis comme suit :

– Le premier lot englobe les régions de Fès-Meknès et de l’Oriental.
– Le deuxième lot concerne les régions de Marrakech-Safi et de Béni Mellal-Khénifra.
– Le troisième lot inclut les régions de Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.
– Le quatrième lot comprend les régions de Souss-Massa, Drâa-Tafilalet, Guelmim-Oued Noun, Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Ed Dahab.

Cette segmentation régionale permet de prendre en compte les spécificités locales et les particularités des différents métiers d’artisanat présents dans chaque région. Elle vise à garantir que l’évaluation soit approfondie et adaptée à chaque type d’artisanat.

Le label « Maroc Fait Main » est structuré autour de trois niveaux d’adhésion, chacun avec des exigences spécifiques qui s’ajoutent progressivement. Cette approche vise à inciter les artisans à améliorer continuellement la qualité de leurs produits ainsi que leur gestion d’entreprise. Le label est ainsi conçu pour encourager une montée en gamme des productions artisanales marocaines, tout en offrant un cadre de référence pour les consommateurs en quête de produits authentiques et de qualité.

Pour cette édition, le droit d’usage du label est ouvert à 600 unités de production réparties sur l’ensemble du territoire national. Ces unités incluent des mono-artisans, des petites et moyennes entreprises (PME), ainsi que des coopératives opérant dans des secteurs de l’artisanat à fort contenu culturel. L’obtention du label « Maroc Fait Main » représente une reconnaissance officielle du savoir-faire de ces artisans et leur ouvre des perspectives accrues sur les marchés nationaux et internationaux, l’intérêt international pour l’artisanat marocain étant en progression.

À long terme, cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer l’économie locale. En promouvant un artisanat de qualité, authentique et compétitif, le ministère espère non seulement soutenir les artisans marocains, mais aussi valoriser le patrimoine culturel du Maroc sur la scène internationale. Cette certification devrait ainsi contribuer à améliorer la compétitivité des produits artisanaux marocains, à renforcer leur image de marque, et à stimuler leur demande sur les marchés extérieurs, tout en préservant l’essence et l’authenticité de l’artisanat traditionnel du Royaume.




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