Suisse: Tariq Ramadan condamné en appel pour v¡ol à 3 ans de prison, dont un ferme

L’islamologue suisse Tariq Ramadan a été condamné en appel par la justice suisse à une peine de trois ans de prison, dont un an ferme, pour « v¡ol et contrainte seχuelle ». Cette décision a été rendue mardi par la chambre pénale d’appel et de révision de Genève, qui a annulé l’acquittement prononcé en première instance en mai 2023. L’affaire a connu un tournant avec cette condamnation, marquant une victoire pour la plaignante, connue sous le pseudonyme « Brigitte », qui accuse Ramadan de l’avoir agressée seχuellement dans la nuit du 28 octobre 2008.

La Cour de justice genevoise a confirmé que Ramadan est reconnu coupable pour la quasi-totalité des faits qui lui sont reprochés. Elle a souligné la gravité des accusations, condamnant l’islamologue à trois ans de prison, dont un an ferme sans sursis, conformément aux réquisitions du procureur. Ce dernier avait réclamé une peine de trois ans, estimant que les faits dénoncés par la victime étaient suffisamment solides pour justifier une condamnation.

Les événements remontent à une nuit d’octobre 2008, dans une chambre d’hôtel à Genève. La plaignante, convertie à l’islam et utilisant le pseudonyme « Brigitte » pour protéger son identité, a décrit avec précision devant les juges la brutalité de l’agression. Selon ses déclarations, Ramadan l’aurait soumise à des actes seχuels v¡olents, accompagnés de coups et d’insultes. Elle a décrit une scène d’une extrême v¡olence, affirmant que l’islamologue avait exercé une pression psychologique et physique qui l’avait empêchée de se défendre.

Tariq Ramadan, de son côté, a toujours nié ces accusations, affirmant qu’aucun acte seχuel n’avait eu lieu entre lui et la plaignante. Durant le procès, il a plaidé l’acquittement, comme ce fut le cas en première instance. Il a fait valoir que les échanges entre lui et « Brigitte » étaient consensuels et n’avaient pas débouché sur un rapport seχuel.