Palestine-Liban : le gouvernement condamne les actions d’Israël

Maroc : La majorité gouvernementale condamne les actions d’Israël en Palestine et au Liban

La majorité gouvernementale marocaine a exprimé sa « condamnation ferme et résolue » contre la guerre menée par Israël sur le peuple palestinien, un conflit qui a engendré un bilan humain extrêmement lourd avec des milliers de morts, dont une majorité écrasante de femmes et d’enfants. Ce conflit, qui s’étend également par ses répercussions dramatiques sur les infrastructures civiles, a causé des dizaines de milliers de blessés et a provoqué des vagues massives de déplacements forcés de populations, entraînant une dévastation à grande échelle. Les membres de l’exécutif marocain dénoncent « les destructions généralisées qui affectent non seulement les vies humaines, mais aussi les infrastructures économiques, sociales et sanitaires », selon un communiqué officiel publié à l’issue d’une réunion de la majorité, tenue mercredi 9 octobre à Rabat.

Les trois principaux partis de la coalition au pouvoir – le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti authenticité et modernité (PAM) et le Parti de l’Istiqlal – ont unanimement appelé à « la fin immédiate de cette guerre dévastatrice », insistant sur la nécessité de « retourner sans délai à la table des négociations ». Ils estiment que seule la diplomatie peut mettre un terme à « l’effusion de sang » et restaurer la paix durablement dans cette région instable. Le communiqué souligne que « les mécanismes diplomatiques doivent prévaloir face aux logiques de violence », exhortant les acteurs internationaux à jouer un rôle actif dans la résolution du conflit israélo-palestinien.

Au-delà de la condamnation des opérations militaires, la majorité gouvernementale marocaine a réaffirmé son soutien à la solution à deux États, une position que le Royaume chérifien maintient fermement depuis plusieurs décennies. Elle a rappelé que « la seule voie vers une paix, une sécurité et une stabilité durables dans la région réside dans l’établissement d’un État palestinien indépendant et souverain, dans les frontières de juin 1967, avec Al-Qods Est comme capitale ». Le texte souligne l’importance de respecter les droits légitimes des Palestiniens, notamment en ce qui concerne la souveraineté territoriale et la fin de l’occupation.

Parallèlement à cette prise de position concernant la Palestine, les partis de la majorité ont également fustigé les actions militaires d’Israël contre le Liban. Ils ont exprimé une « solidarité inébranlable » avec le peuple libanais et son gouvernement, dénonçant les attaques israéliennes qui affectent gravement l’unité nationale et la souveraineté du Liban. En réitérant leur soutien au Liban, les responsables marocains ont exhorté la communauté internationale à agir rapidement pour « mettre fin aux agressions israéliennes et protéger les civils libanais ». Ils ont appelé à une intervention urgente de l’ONU et des autres acteurs internationaux pour stopper les hostilités qui menacent de déstabiliser davantage la région.

La réunion de la majorité gouvernementale a été présidée par Aziz Akhannouch, chef du Rassemblement national des indépendants (RNI) et actuel chef du gouvernement marocain. Parmi les autres personnalités présentes figuraient Fatima Ezzahra El Mansouri, coordinatrice nationale de la direction collégiale du Parti authenticité et modernité (PAM), et Nizar Baraka, secrétaire général du Parti de l’Istiqlal. Ont également pris part à cette réunion Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des représentants, ainsi que Mohamed Mehdi Bensaïd, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.

Cette rencontre politique de haut niveau a également été l’occasion pour les responsables de la majorité d’appeler la société marocaine à faire preuve de vigilance et de solidarité dans cette période délicate pour les Palestiniens et le peuple libanais. Ils ont mis en avant la position constante et historique du Maroc, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en faveur de la cause palestinienne, tout en soulignant l’importance de préserver l’unité nationale face aux tentatives de divisions externes.




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