L’ex chef du gouvernement marocain salue la fin du régime de Bachar Al Assad

Le règne du parti Baas, qui a dominé la Syrie pendant cinq décennies, a pris fin dimanche avec la fuite de Bachar Al-Assad, laissant le contrôle du pays aux rebelles. En réaction, Saad Dine El Otmani, ancien chef du gouvernement marocain, a exprimé sa satisfaction face à la fin d’un régime qu’il a qualifié d’oppressif. Il a salué ce changement politique significatif, marqué par l’exil du président déchu en Russie, tout en mettant en avant l’absence notable de violences majeures lors de cette transition.

Ce dimanche correspondait au 12ᵉ jour de l’opération « Dissuasion de l’agression ». L’opposition syrienne a annoncé avoir pris le contrôle de Homs avant d’entrer dans la capitale, Damas, affirmant également s’être emparée des locaux de la radio et de la télévision. Alors que le président déchu Bachar al-Assad a quitté la capitale pour la Russie.

Dans les premières heures de la journée, Damas était passée sous le contrôle des forces rebelles, déclenchant des scènes de liesse parmi les manifestants. Ces derniers ont célébré la chute d’un régime jugé oppressif, qui avait survécu aux soulèvements du printemps arabe. Cette période historique a laissé de profondes cicatrices, obligeant des milliers de Syriens à fuir ou à vivre dans la douleur et l’exil.

Le retrait des forces gouvernementales a permis à l’opposition de proclamer officiellement la fin du régime. Selon un accord conclu avec les rebelles, le Premier ministre syrien assurera les affaires courantes en attendant l’instauration d’un gouvernement de transition, marquant une nouvelle ère pour la Syrie.

Louange à Dieu, le changement s’est accompli sans verser le sang du peuple syrien, qui mérite tout le bien. C’est le destin de tout tyran, peu importe la durée de son règne. Je souhaite au peuple syrien la stabilité, la construction d’institutions solides et un avenir prospère. Ce n’est qu’une étape ; elle sera suivie de grandes épreuves dues aux luttes des puissances mondiales dans la région, aux pressions des défis géopolitiques et aux menaces de l’occupation israélienne. Ces défis imposent aux Syriens de privilégier l’entente, la coopération et l’humilité pour servir les intérêts de leur patrie commune. Saad Dine El Otmani, sur le réseau social X