Algérie : des milliards de dollars pour porter atteinte au Maroc
Algérie : des milliards de dollars dépensés dans le but de porter atteinte au Maroc
Algérie : des milliards de dollars dépensés pour essayer de ternir l’image du Maroc et pour tenter de freiner son développement
Abdelmalek Sellal, l’ancien Premier ministre algérien sous le régime d’Abdelaziz Bouteflika, actuellement emprisonné pour corruption et dilapidation de fonds publics, a fait des révélations particulièrement graves et explosives sur les actions du gouvernement algérien visant à saboter l’image et le développement du Maroc. Dans un entretien qui s’est tenu lors de son interrogatoire en prison, Abdelmalek Sellal a révélé que l’Algérie, sous la direction de Bouteflika, a activement utilisé les ressources de l’État pour nuire au Maroc, en ciblant spécifiquement son développement économique et ses projets stratégiques, en particulier dans des secteurs clés comme l’industrie automobile.
Les objectifs de la stratégie algérienne
Selon Abdelmalek Sellal, l’Algérie avait déployé d’énormes ressources financières pour contrer la montée en puissance économique du Maroc. Il a révélé que plus d’un milliard de dollars avaient été spécifiquement alloués à des actions visant à détruire des projets économiques marocains d’envergure, y compris la production automobile, un secteur stratégique où le Maroc avait attiré de lourds investissements étrangers. La cible principale de cette offensive était l’entreprise Renault, qui avait choisi le Maroc pour établir une grande usine de production automobile. «Nous avons dépensé un milliard de dollars pour détruire l’entreprise Renault au Maroc », a expliqué Abdelmalek Sellal, précisant que cette initiative était un ordre direct de l’ancien président Bouteflika, dont l’objectif était de ralentir l’ascension du Maroc sur la scène économique mondiale.
L’idée derrière cette stratégie était de freiner le Maroc dans son élan économique, de ternir son image, et d’empêcher le Royaume d’attirer davantage d’investissements étrangers. Cette offensive n’était pas seulement dirigée contre le secteur automobile, mais s’inscrivait dans une volonté plus large de stopper l’essor de l’économie marocaine, qui devenait de plus en plus concurrentielle sur plusieurs fronts : l’industrie, l’énergie, les infrastructures et les technologies. Le Maroc avait, en effet, réussi à attirer des milliers de millions de dollars d’investissements étrangers dans des secteurs aussi divers que l’automobile, l’aéronautique, l’énergie renouvelable, et les infrastructures.
Un déploiement de moyens pour contrer la croissance marocaine
Selon Abdelmalek Sellal, cette offensive économique faisait partie d’une stratégie à long terme de l’Algérie pour ralentir l’émergence d’une puissance régionale en Afrique du Nord, incarnée par le Maroc. L’Algérie, en dépit de sa richesse en hydrocarbures, avait des difficultés à diversifier son économie et à se moderniser. Le Maroc, de son côté, en s’ouvrant au marché international et en développant des secteurs stratégiques, devenait un modèle de développement économique et d’attractivité pour les investisseurs, ce qui mettait en concurrence le modèle économique algérien basé sur les ressources naturelles. Le Royaume du Maroc avait attiré de nombreux investisseurs, notamment dans l’industrie automobile avec l’implantation de grands constructeurs comme Renault et Peugeot, mais aussi dans des domaines comme l’énergie solaire, où il a été pionnier dans le développement de grandes centrales solaires. Dans ce contexte, le Maroc apparaissait comme un concurrent direct de l’Algérie, ce qui a conduit le régime algérien à adopter une série de stratégies pour tenter de réduire son influence et freiner son ascension économique.
Un système de dépenses publiques pour des fins géopolitiques
L’un des aspects les plus choquants des révélations de Abdelmalek Sellal concerne l’utilisation de milliards de dollars issus des ressources publiques de l’Algérie, spécifiquement pour financer des actions hostiles contre le Maroc. Dans le cadre de ce plan de déstabilisation économique, des fonds considérables ont été utilisés pour financer des projets en Algérie, mais aussi pour perturber les projets de développement marocains. Abdelmalek Sellal a expliqué que l’objectif de cette politique était de perturber l’ascension du Maroc et de mettre en échec ses ambitions dans des domaines comme l’automobile, en particulier après que le Royaume ait établi une base solide pour la production automobile avec des multinationales. Le but était également de ralentir le flux d’investissements étrangers dans le pays et d’empêcher le Maroc de se poser en modèle de réussite pour d’autres nations africaines.
Le contexte politique interne de l’Algérie
Les révélations de l’ancien Premier ministre algérien sous le régime d’Abdelaziz Bouteflika s’inscrivent également dans un contexte politique interne particulier. Abdelmalek Sellal a joué un rôle central dans le maintien au pouvoir de Bouteflika pendant de nombreuses années, et il a été l’un des architectes des campagnes électorales de Bouteflika qui ont permis à ce dernier de se maintenir au pouvoir. Cependant, avec la montée du mouvement populaire du Hirak en 2019, et la pression croissante pour la démission de Bouteflika, Abdelmalek Sellal a été arrêté avec plusieurs autres hauts responsables du régime, accusés de corruption et de malversations. Cette arrestation faisait partie d’un vaste nettoyage interne au sein de l’élite politique algérienne après la chute du régime de Bouteflika. En prison, Abdelmalek Sellal a été interrogé sur plusieurs dossiers de corruption, y compris l’affaire Sonatrach, la compagnie pétrolière nationale algérienne, et les accusations de dilapidation de fonds publics. C’est dans ce cadre que Abdelmalek Sellal a fait ces révélations choquantes sur les actions du gouvernement algérien contre le Maroc.
Le rôle de la diplomatie algérienne
Les révélations de l’ex Premier ministre algérien sous le régime d’Abdelaziz Bouteflika mettent également en lumière un aspect moins connu de la diplomatie algérienne : l’utilisation de fonds publics pour des campagnes de déstabilisation à l’échelle régionale. L’Algérie, qui se veut un acteur clé en Afrique du Nord et en Afrique en général, semble avoir utilisé des ressources publiques pour alimenter une guerre économique contre le Maroc. Cela reflète non seulement des tensions géopolitiques de longue date, mais aussi une tentative de l’Algérie de maintenir sa primauté dans la région en sapant le Maroc, un voisin de plus en plus influent sur la scène internationale.
Une stratégie erronée et contre-productive
En fin de compte, cette stratégie de la junte algérienne pour nuire au Maroc, en déployant des ressources publiques pour contrer son développement, a échoué. Le Maroc a continué d’attirer des investissements étrangers et de diversifier son économie, avec une excellente image tant au niveau régional qu’international, malgré les tentatives de l’Algérie de le freiner. Cette stratégie de guerre économique, basée sur la mise en place de sanctions informelles et de sabotages économiques, a sans doute davantage isolé l’Algérie sur la scène internationale et n’a pas permis de ralentir les progrès économiques du Maroc.
En bref…
Les révélations de l’ancien Premier ministre algérien sous le régime d’Abdelaziz Bouteflika apportent un éclairage troublant sur les pratiques du régime algérien et les moyens qu’il a déployés pour tenter de nuire au développement du Maroc. Elles montrent également que l’Algérie, confrontée à de graves défis économiques internes, a cherché à exporter ses tensions à travers une politique de sabotage économique visant son voisin. Mais ces actions ont révélé les contradictions et les faiblesses du régime algérien, et ont renforcé le positionnement du Maroc comme un modèle de développement stable et attractif. Ces révélations risquent d’aggraver les relations déjà tendues entre les deux pays et pourraient avoir des conséquences sur la perception internationale de l’Algérie, qui n’arrive pas à se réinventer après des années de stagnation.