Les principaux titres développés par la presse marocaine ce vendredi 27 mars
Revue de presse – Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi 27 mars 2020
Le Matin:
• Approvisionnement « normal » des marchés, « stabilité » des prix de la majorité des produits les plus consommés. L’état d’approvisionnement des marchés nationaux est « normal », a affirmé jeudi la Commission interministérielle chargée du suivi de l’approvisionnement, des prix et du contrôle des prix et de la qualité, relevant une « stabilité » des prix de la majorité des produits les plus consommés. Sur la base des données présentées par les services compétents relevant de tous les départements ministériels concernés par l’approvisionnent, les prix et le contrôle, la commission a noté, dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion tenue au siège du ministère de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration – Département des Affaires générales et de la gouvernance, que « la situation est normale et les marchés sont approvisionnés de tous les produits de base » et ce, grâce aux mesures intenses sur lesquelles veillent tous les départements concernés en partenariat avec les professionnels.
• Covid-19 : Mobilisation du personnel des établissements pénitentiaires pour protéger la population et l’espace carcéraux. La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a annoncé mercredi la mobilisation de son personnel travaillant dans les établissements pénitentiaires, en vue de protéger les pensionnaires, l’espace carcéral, le personnel ainsi que les membres de leurs familles contre la contamination par le nouveau coronavirus, en les mettant en quarantaine. « Cette décision s’inscrit dans le cadre des mesures préventives contre la propagation de l’épidémie de nouveau coronavirus (Covid-19) prises par le Maroc et vient en application des dispositions légales relatives à la quarantaine », a indiqué la DGAPR dans un communiqué, soulignant qu’elle est « consciente de la nécessité de l’application correcte et efficace de ces dispositions ».
Aujourd’hui Le Maroc:
• Zones sinistrées : l’indemnisation des agriculteurs lancée. Les expertises de terrain sont en cours et les dispositions pour l’indemnisation des agriculteurs dans les zones défavorables et moyennement favorables sont prises. C’est ce que vient d’annoncer le ministère de l’agriculture en ajoutant que la campagne agricole 2019/2020 progresse dans un contexte climatique marqué par un déficit pluviométrique ayant impacté le développement de certaines cultures. «Au regard de la situation, les services du ministère de l’agriculture et de la Mutuelle agricole marocaine d’assurances (MAMDA) ont démarré, dès le début du mois de mars, les opérations d’expertises pour la déclaration de sinistre dans les zones défavorables et moyennement favorables», indique la même source.
• Une ligne maritime s’ouvre au port d’Agadir. Une nouvelle liaison maritime dédiée aux conteneurs frigorifiques entre Agadir et Port-Vendres (France) a vu le jour, le 21 mars, à raison d’une escale par semaine, a annoncé l’Agence Nationale des Ports (ANP). Cette nouvelle ligne maritime, « fruit de plusieurs réunions de préparation et de coordination entre les divers partenaires, aussi bien au niveau local qu’au niveau central de l’Armateur CMA CGM, ambitionne de convertir le trafic TIR (utilisant la plateforme portuaire de TANGER MED) en conteneurs frigorifiques exploitant les infrastructures portuaires d’Agadir », indique l’ANP dans un communiqué publié mercredi sur son site web. L’Agence explique qu’avant la pandémie de covid-19, les exportateurs de la Région Sous-Massa utilisaient les services de transport terrestre qui offraient une prestation flexible et porte à porte.
L’Économiste:
Droit du travail: les questions qui préoccupent les dirigeants.
• Le coronavirus désoriente les chefs d’entreprises: obligations contractuelles, risques sanitaires, mesures préventives… Les cabinets d’avocats sont inondés par les questions de leurs clients au sujet du droit du travail. « Les interrogations les plus récurrentes concernent la force majeure et ses effets sur l’exécution des contrats en cours, notamment ceux qui lient un employeur à son salarié », confie l’avocate Salima Bakouchi. La force majeure peut justifier la suspension d’un contrat de travail comme le prévoit l’article 54 du code du travail. En revanche, il est plus difficile d’engager un licenciement pour motifs technologique, structurel ou économique.
Crédit: les demandes de report d’échéances affluent.
• La production de crédit s’est comportée plutôt normalement sur les deux premiers mois de l’année, relèvent plusieurs banquiers. En revanche, c’est une toute autre affaire depuis l’apparition du premier cas de coronavirus et les mesures prises par le gouvernement pour endiguer sa propagation. « Il y a un léger fléchissement depuis début mars », constatent-ils. La demande serait sévèrement touchée dans les prochains mois. Cela dépendra de la durée du confinement et de l’évolution de la situation sanitaire. En tout cas, l’appréciation des ménages va radicalement changer. Dans de nombreux cas, les projets d’achats de biens durables comme un véhicule ou d’investissement immobilier sont d’ores et déjà reportés, voire annulés, en raison des incertitudes sur l’ampleur et la durée de la crise.
Al Bayane:
Une nouvelle unité de réanimation à l’hôpital Prince Moulay Abdellah.
• Les structures de l’hôpital provincial Prince Moulay Abdellah de Salé ont été renforcées par une nouvelle unité de réanimation médicale, qui contribuera à augmenter la capacité litière du service de réanimation de l’hôpital. Créée dans le cadre des efforts déployés par le ministère de la Santé pour faire face à la pandémie de coronavirus et prendre en charge les personnes contaminées par ce virus, cette unité dispose des derniers équipements techniques et technologiques dans le domaine de la réanimation médicale. Elle devra réduire la pression potentielle sur l’hôpital en cas de réception de nouveaux cas contaminés par le nouveau coronavirus.
Al Ahdath Al Maghribia:
Covid-19: Le Fonds spécial de gestion de la pandémie collecte près de 28 MMDH.
• Le Fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie du Coronavirus (Covid-19), mis en place sur Hautes instructions du roi Mohammed VI, a atteint près de 28 milliards de dirhams (MMDH), selon un décompte de la MAP. Plusieurs dons d’entreprises et de fondations viennent s’ajouter aux contributions suscitées, en plus des dons de particuliers et des montant recueillis à partir du service SMS sur le numéro « 1919 », mis en place pour permettre aux citoyens, s’ils le souhaitent, de contribuer au Fonds spécial de gestion de la pandémie du Coronavirus, sachant que chaque SMS vers ce numéro représente un don de 10 dirhams.
Covid-19: plus de 40.000 salariés en arrêt temporaire de travail.
• Après le lancement du portail dédié à l’indemnité forfaitaire mensuelle, la CNSS a reçu 9 262 demandes d’entreprises, comptabilisant ainsi 41 213 salariés en arrêt temporaire de travail suite à l’état d’urgence sanitaire décrété au Maroc. Selon les données de la CNSS, le montant de l’indemnité forfaitaire mensuelle s’est chiffré, jusqu’à jeudi matin, à 41 millions de dirhams (MDH). Du 15 mars au 30 juin prochain, la CNSS s’engage à verser une compensation mensuelle nette s’élevant à 1000 DH pour le mois de mars, et 2000 DH pour les mois d’avril, mai et juin.
Bayane Al Yaoum:
Le ministère de la Santé approuve l’utilisation de la chloroquine.
• L’utilisation de la « chloroquine » et les publications scientifiques qui en découlent dans certain nombre de pays comme la Chine et les Etats-Unis ont toutes confirmé des résultats positifs pour l’utilisation dudit protocole dans le traitement des malades de Covid-19, a affirmé, mercredi, le ministère de la Santé, soulignant qu’il a adopté ce protocole de traitement après étude et décision de la Commission technique et scientifique du programme national de prévention et de contrôle de la grippe et des infections respiratoires aiguës sévères. « Dans le cadre de son interaction avec le débat en cours sur l’efficacité du protocole de traitement pour les personnes contaminées par le Covid-19 à base de la Chloroquine et de l’hydroxychloroquine, et soucieux du principe de transparence totale qu’il a adopté dès le départ, le ministère indique dans un communiqué que la description et l’utilisation de ce médicament qu’il a généralisé il y a quelques jours dans les centres hospitaliers universitaires et les directions régionales de la Santé au niveau du Royaume pour traiter les cas de contamination par le « Covid-19 », est un médicament connu et utilisé depuis des années pour guérir le paludisme et des maladies chroniques (telles que l’arthrite et autres maladies immunitaires) pour de longues durées pouvant atteindre des années parfois, et ce sous surveillance médicale stricte et spécialisée afin de suivre et limiter les effets secondaires qui peuvent en résulter.