vendredi, novembre 22, 2024
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Des écrivains marocains boycottent un prix aux Émirats arabes unis après le pacte avec Israël

Des écrivains marocains boycottent un prix aux Emirats arabes unis après le pacte avec les forces occupantes de la Palestine




Des écrivains et intellectuels marocains ont retiré leur candidature au Prix Sheikh Zayed du livre, en protestation contre le pacte conclu par les Émirats arabes unis (EAU) avec les forces occupantes de la Palestine pour la normalisation des relations diplomatiques.




Sur sa page Facebook, l’écrivain Yahya Ben El Oualid a annoncé le retrait de sa candidature, précisant en avoir informé les organisateurs.
«La terrible normalisation des relations entre les politiciens des Émirats arabes unis et l’entité sioniste m’a conduit à retirer définitivement et volontairement ma candidature, comme une modeste manifestation de solidarité avec le peuple palestinien», écrit-il.
Cité par l’agence de presse EFE, l’écrivain a rappelé avoir consacré plusieurs œuvres à la cause palestinienne, soulignant avoir annulé une deuxième participation littéraire prévue aux Emirats arabes unis en 2021.




7 titres marocains ont été sélectionnés dans la longue liste des catégories « Contributions au développement des nations » et « Arts et études critiques » de la 14è édition du Prix Cheikh Zayed du Livre « Sheikh Zayed Book Award ». 

Cette liste comprend 21 œuvres sélectionnées parmi 411 présentées par des auteurs de divers pays arabes, dans la catégorie « Contributions au développement des Nations ». 
Parmi 223 ouvrages présentés, 11 titres ont été choisis, dont deux écrit par des écrivains marocains, à savoir « La crise de la lecture et de la culture au Maroc et au monde arabe » de Mohamed Bousselam et « Ibn Rushd et la construction de la renaissance intellectuelle arabe », de Aziz Haddadi. 




La Catégorie « Arts et études critiques », quant à elle, comprend 10 ouvrages sélectionnés parmi 188, dont cinq sont édités par des auteurs marocains, en l’occurrence Abdourrahman Tamara pour son ouvrage sur le politique dans le roman, édité en 2019, Lahcen Ben Aziza pour son livre sur John Barth et Charazad dans l’imaginaire américain , et Abderrahim Jiran pour son oeuvre sur « La mémoire dans les récits narratifs ». 
La liste de cette catégorie comprend également un ouvrage sur la poésie et l’humanisation du monde de Houria El Khamlichi, édité en 2018, et « Texte et différence : L’herméneutique de l’image divine chez Ibn Arabi » de Mohammad Amarach.
D’autres ouvrages d’auteurs d’Arabie Saoudite, d’Irak, de Bahreïn, du Liban, de Tunisie, d’Egypte et d’Algérie ont été sélectionnés.




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