vendredi, novembre 22, 2024
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Xlinks, un projet de production d’énergie du Sahara jusqu’au Royaume-Uni

Xlinks, un projet à l’étude de production d’énergie depuis le Sahara jusqu’au Royaume-Uni




C’est un projet colossal, anglais, qui a été dévoilé: la production d’énergie depuis le Sahara jusqu’au Royaume-Uni, permettant de répondre à 7,5% de la demande anglaise en électricité.




C’est le nom d’un projet qu’on devrait entendre régulièrement parler: Xlinks. Son ambition? Combler le manque d’électricité au Royaume-Uni grâce aux richesses du Sahara. En effet, la société anglaise porteuse de ce projet d’envergure a imaginé produire de l’énergie depuis le Sahara, et de l’acheminer jusqu’en Grande-Bretagne.
L’entreprise voit ainsi dans le désert marocain «des niveaux élevés d’irradiance solaire tout au long de l’année» et «un vent atlantique fiable». Il y a un autre atout qui est mis en avant par le porteur de projet.




C’est «le faible coût de la production solaire et éolienne au Sahara», synonyme de «stockage important». Ce projet ambitieux «avance» doucement, mais peut-être sûrement.
En effet, une rencontre a eu lieu entre les promoteurs du projet Xlinks, des parlementaires britanniques et des responsables politiques et élus marocains de tous bords; l’objectif de cette réunion était de prendre la température côté marocain, après avoir présenté les objectifs, et listé les retombées de ce projet pour le Maroc, devenu en quelques années un des exportateur internationaux d’électricité.




À travers ce projet, l’entreprise britannique envisage de répondre à pas moins de 7,5% de la demande anglaise en électricité. Techniquement, les promoteurs veulent aussi, selon leurs termes, mettre en place «un système de câble sous-marin de 3,6 GW permettant alors à l’énergie d’être envoyée directement au Royaume-Uni sans dépendre des infrastructures existantes en Espagne et en France».
Et comme l’assurent les initiateurs de ce projet titanesque, Xlinks compte bien rester opérationnel, même au-delà de l’échéance zéro carbone net de 2050.