vendredi, novembre 22, 2024
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Près de 32 000 arbres fruitiers plantés par une ONG dans 11 régions du Maroc

Près de 32 000 arbres fruitiers plantés par une ONG dans 11 régions du Maroc




Près de 32 000 arbres fruitiers ont été plantés dans 11 régions du Maroc, dans le cadre d’un projet porté par l’Association Ibn Al Baytar (AIB), en vue de la conservation de la biodiversité et de la génération de revenus complémentaires pour les agriculteurs.





Cette action génère divers bénéfices tels que la génération de revenus pour les agriculteurs, la lutte contre le changement climatique via la séquestration de carbone, ou encore la conservation et le développement de la biodiversité.
C’est ce que précise un communiqué de l’AIB pour la promotion des plantes médicinales.
«Ce projet, porté par l’association marocaine Ibn Al Baytar depuis 2005, a ciblé pour les années 2019/2020 le reboisement de 32 000 arbres dans les régions suivantes : Beggara où 2 500 arbres fruitiers ont été plantés, 4 200 à Kceiba, 4 000 à Taza, 1 000 à Marchouch, 2 000 pour Rommani,




2 200 à Agoujgal, 3 000 à Touama, 6 600 à Tizi Noucheg, 500 à Douirat, 1 800 à Lalla Takarkoust et 4 000 à Alnif», fait savoir la même source.
Et d’ajouter que le reboisement continuera dans les années à venir avec la plantation de 36 000 arbres fruitiers en 2020/2021 dans les régions de Casablanca-Settat, Drâa-Tafilalet, Fès-Meknès, Marrakech-Safi-Al Haouz, Rabat-Salé-Kénitra, Souss-Massa, et Tanger- Tétouan-Al Hoceïma.
Les bénéfices attendus et réalisés suite à cette action portent notamment sur la lutte contre le réchauffement climatique à l’échelle globale en humidifiant l’air et en stockant du CO2 sous forme de bois.




Soit environ 5 400 tonnes de CO2 stockées sur 30 ans, indique l’AIB, ajoutant que le développement de l’agroforesterie permettra de protéger les territoires environnants des aléas naturels tels que les coups de vent, les inondations ou les glissements de terrain.
Par ailleurs, les arbres plantés dans les champs des agriculteurs locaux leur permettront d’en récolter des fruits pour leur consommation personnelle ou afin d’obtenir un revenu complémentaire grâce à leur vente.
En termes d’emploi, cette action créera au moins 36 000 heures de travail.