vendredi, novembre 22, 2024
Faits diversNational

Les autorités traquent des trafiquants d’huile de table

La gendarmerie royale traque une bande de trafiquants d’huile de table




Deux descentes dans des dépôts de ferraille, à Chellalat et Médiouna, ont permis aux gendarmes de Mohammedia de démanteler un réseau de trafic d’huile de table et de saisir 30 tonnes de ce produit conditionné sous le nom d’une enseigne commerciale connue.




Les éléments de la gendarmerie de Mohammedia ont démantelé, mardi dernier, un réseau spécialisé dans le conditionnement et la vente d’huile de table sous le nom d’une enseigne commerciale connue.

Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du jeudi 4 février, que cette descente a permis la saisie de 30 tonnes d’huile, dont 10 tonnes d’huile de table conditionnée dans des bidons de 5 litres et stockée dans un dépôt de ferraille, dans la commune de Chellalat, à Mohammedia.

Les investigations ont permis de découvrir un autre dépôt à Médiouna où l’on a saisi 20 tonnes d’huile conditionnée dans des barils de 50 et 100 litres, en attendant la mise en bouteille sous le nom d’une marque déposée.




Le démantèlement de ce réseau s’est produit quand les éléments de la gendarmerie royale ont reçu des informations précises sur ce trafic. Après plusieurs surveillances, il ont observé les va-et-vient suspects des citernes devant un dépôt réservé au stockage de la ferraille.

Les enquêteurs ont investi le local où ils ont saisi les bidons d’huile, ainsi que le matériel qui servait à son embouteillage. Le quotidien arabophone Al Akhbar rapporte qu’au moment de la descente des gendarmes, les suspects ont pu s’enfuir.

Parmi eux, deux individus ont pris la poudre d’escampette à bord de deux camions remorques. Cette opération a été menée en parallèle avec celle de Médiouna.




Les gendarmes y ont saisi 20 tonnes d’huile végétale appartenant à une société commerciale connue. Les gendarmes ont tout de suite informé le parquet général près le tribunal de première instance de Mohammedia, ainsi que l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA).

Les responsables de l’ONSSA se sont rendus sur les lieux où ils ont prélevé des échantillons de ces huiles pour les envoyer au laboratoire et vérifier leurs composantes.

De leur côté, les enquêteurs ont entamé des investigations pour déterminer comment ces grosses quantités d’huile ont pu être transférées dans ces deux dépôts qui manquent du minimum de conditions d’hygiène et de sécurité.